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La production de spermatozoïdes permettra de réduire l’expérimentation animale

Les expériences sur des cellulesreproductrices mâles de rats, des spermatozoïdes produits par culture, permettraient de diviser par 10ou 20 le nombre d’animaux qui devraient être utilisés pour déterminer la toxicité de diverses substances sur les spermatozoïdes humains. C’est ce qu’estiment les chercheurs de l’Institut de Génomique Fonctionnelle de Lyon (IGFL) qui ont mis au point sous la houlette de Philippe DURAND, deux procédés de culture (voir Enviscope.com)


Les chercheurs ont constaté depuis plusieurs années des problèmes au niveau des spermatozoïdes : réduction de moitié de leur nombre, maladies génitales comme le cancer du testicule. On sait aussi que des molécules liées à des médicaments (oestrogènes) se retrouvent ans les eaux de cours d’eau et ont des effets sur la reproduction. Les doutes, voire les certitudes sont nombreux en ce qui concerne de très nombreuses substances : molécules chimiques artificielle, métaux lourds comme le cadmium, etc.


Pour appliquer REACH


Aujourd’hui, les effets de ces substances sont étudiés sur le rat, ce qui nécessite de sacrifier de très nombreux animaux. L’Union européenne a adopté le Règlement REACH sur l’enregistrement, la déclaration et les restrictions à l’usage de substances chimiques par les producteurs, importateurs et utilisateurs. Entre 30 000 et 140 000 substances doivent être enregistrées et testées en Europe. Ces études exigeraient à elles seules le recours à 18 à 20 millions d’animaux. Quatre vingt dix pour cent des tests devraient être réalisés en effet pour les études sur la reproduction.


Les tests réalisés sur ces animaux seraient aussi longs et onéreux, et ne seraient pas forcément exhaustifs. « Il sera possible de réaliser ces études sur les gènes des spermatozoïdes cultivés in vitro. Les études pourraient être plus rapides et plus complètes» explique Philippe DURAND.


Les systèmes de culture de spermatozoïdes in vitro sont donc révolutionnaires à plus d’un titre. Mais cette innovation de taille n’a pas été évaluée à son juste niveau. Le travail de l’équipe de Philippe DURAND, de Marie-Hélène DURAND , chargée de recherche au CNRS, et de Guillaume MONTILLET, technicien INRA au laboratoire de l’IGFL et d’autres scientifiques n’a pas été protégé par un brevet. Les publications ont été réalisées avant toute protection et désormais les découvertes peuvent être exploitées sans que les chercheurs ou les laboratoires perçoivent les revenus de leur innovation.


michel.deprost@enviscope.com


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