Un pôle métropolitain dans le millefeuilles

Cet étage qui mobilisera des moyens et des élus pour des coopérations a des objectifs on ne peut plus disparates : les transports, mais avec quels objectifs ; la promotion économique ; la promotion touristique, et la culture.

En matière de culture, on dit que des résultats ont été obtenus : des  troupes métropolitaines ont participé au défilé de la Biennale de la Danse  et une soirée du Festival de Jazz de Vienne a eu lieu à l’Opéra de Lyon ! Des circuits métropolitains inédits ont été organisés dans le cadre des journées du patrimoine.
  Une charte sur l’agriculture périurbaine  devrait être signée entre adhérents du pôle , au moment où le Grand Lyon s’apprête à faire disparaitre plusieurs dizaines d’hectares de terres agricoles afin de permettre l’édification par un groupe privé, sans appel d’offres, d’un stade générateur de déplacements.

En matière de tourisme , on imagine guère les actions qui ne puissent être déjà engagées directement entre acteurs locaux, alors que l’Office de Tourisme du Grand Lyon ne promeut pas le tourisme en dehors de la commune centre de Lyon. Que feront les comités départementaux du Tourisme? Quel est alors le rôle de Rhône-Alpes Tourisme?

En matière économique, rien n’est évoqué qui indique une volonté d’organiser le développement des activités, de l’industrie, en cherchant à optimiser les implantations, en voulant réduire les transports quotidiens entre les deux pôles de la future région urbaine.
En matière de transport, le seul projet précis est un projet de Voie verte des Confluences ! Mais rien n’est évoqué au sujet des liaisons délicates entre Lyon-Saint Etienne.  Sur le projet d’autoroute A 45, souhaité par l’Etat, désiré par la Loire, refusé par le Grand Lyon, pas un mot, et pas un mot des transports interurbains ou des TER.

Et pour cause, les Départements et la Région ne sont pas invités. Comment dès lors coordonner les transports entre trois départements  de Rhône-Alpes, en évitant la Région ?  
L’aménagement du territoire  et l’environnement ne gagneront alors rien que les échéances sont urgentes, qui imposent des compétences claires et de vraies coordinations entre les différents niveaux de collectivités. Car l’argent public doit être utilisé au mieux, c’est cela aussi le développement durable.

michel.deprost@enviscope.com

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