Liaison entre Lyon et Saint-Etienne : Lyon Pôle Immo et Enviscope.com ouvrent le débat

Le dossier du projet d’autoroute A 45 rebondit et les oppositions reviennent. Lyon Pôle Immo et Enviscope.com ouvrent le dossier en interrogeant élus, responsables économiques, spécialistes des transports.

Le projet d’Autoroute A 45 Lyon-Saint-Etienne, est une pomme de discorde et un serpent de mer entre Stéphanois et Lyonnais, l’Etat étant toujours le dernier à trancher. Les collectivités n’abordent  que rarement le problème sur le fond des relations entre les deux pôles majeurs du Pôle métropolitain.

Bien qu’il soit présenté comme indispensable par certains, dont l’Etat, le projet d’A 45 déclaré d’utilité publique il y a huit ans, est tellement difficile à faire avancer qu’il pourrait être abandonné. Faute de financement, la solution «  miracle » pourrait bien tomber aux oubliettes ! Mais le dossier restera entier : celui des déplacements entre les deux agglomérations, charnière de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes et de l’axe Lyon-Toulouse.

Ne faut-il pas poser cette question non pas dans les termes usuels, mais en tenant compte de contraintes nouvelles (économie d’espace, d’énergie, émissions de carbone, compétitivité, aménagement du territoire ?).

Comment les populations respectives de la Métropole lyonnaise et de la Communauté urbaine stéphanoise vont-elles évoluer ? Comment les échanges entre les deux pôles vont-ils évoluer, pour le fret, pour les personnes, notamment pour relier l’aéroport de Saint Exupéry ? Comment des technologies  nouvelles peuvent-elles faire évoluer le dossier ? Telles sont les grandes questions qui peuvent se poser avant l’examen du dossier.

Lyon Pôle Immo et Enviscope ont communiqué les questions suivantes à des élus, responsables de branches professionnelles, de clusters, etc (voir ci dessous la liste des destinataires). Nos lecteurs ont évidemment la parole.

Questions générales

  • Quelle est votre vision des relations entre les agglomérations de Lyon et de Saint–Etienne, en termes d’activités, de démographie, de mobilité ?
  • Ne faut il pas envisager une répartition plus équilibrée des activités et des emplois en tirant partie des atouts de compétitivité de chaque pôle (coût du foncier, des loyers des bureaux, des locaux d’activité, besoins réels en transport, etc.) ?
  • Quelles solutions (numérique, visioconférence, télétravail, organisation du travail, optimisation des déplacements ) permettraient de réduire les déplacements ?

Transports

  • Comment la gestion des flux actuels peut-elle être optimisée sur les autoroutes – covoiturage, transports en commun) ?
  • Quelles solutions pour construire la mobilité entre les deux pôles ?
  • Du fait de l’engorgement de la vallée du Gier, quelle alternative à la construction d’un tel axe? Comment faire évoluer  l’A47 ?

En cas de construction de l’autoroute…

  • Faut-il construire une autoroute ouverte en 2020 comme une autoroute ouverte en  1970 ?
  • Comment introduire les contraintes énergétiques, carbone, mais aussi environnementales, sur la biodiversité ?

    .   Si une liaison nouvelle se révélait nécessaire, ne faut-il pas imaginer une autoroute du 21 ème millénaire, c’est à dire une autoroute « zéro carbone » ?

  • Comment les entreprises d’autocars, véhicules électriques, les laboratoires de recherche, le cluster INDURA, le pôle LUTB, les autorités organisatrices de transport peuvent-il coopérer sur ce projet ?
  • Comment ce projet peut-il s’inscrire-il dans la logique des expérimentations pour lesquelles RA est en avance ?
  • Comment organiser le report modal à l’entrée des deux agglomérations, et notamment sur l’agglomération lyonnaise ?
  • Comment la nouvelle liaison pourrait-elle intégrer le covoiturage?
  • La future liaison ne devrait-elle pas intégrer la production d’énergie photovoltaïque, dans la chaussée ? De même, ne doit-elle pas intégrer des connexions électriques, de transport, de distribution, mais aussi numériques utiles aux territoires traversés ?
  • Comment la liaison peut-elle intégrer des navettes autocar, d’abord avec chauffeur, puis progressivement sans chauffeur, la distance de 48 kilomètres étant largement gérable sur le plan énergétique ?
  • Comment connecter efficacement les gares aux transports en commun actuels, et faire en sorte qu’elles intègrent en amont la question du covoiturage ?
  • Comment la liaison peut elle intégrer la mobilité électrique (recharge, voitures en location,..) et la mobilité hydrogène pour lesquelles RA est en avance. Environ 60 000 véhicules électriques devraient circuler dans le pôle en 2020 ?
  • Comment intégrer la logistique marchandise, de produits agricoles, la logistique urbaine à un tel projet ?
    • 1) Destinataires des questions : Région Rhône-Alpes: Métropole de Lyon ; CCI  Métropolitaine ; Fédération régionale des Travaux Publics, Cluster INDURA, Maire de Saint-Etienne.
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