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Photovoltaïque : Hespul préconise l’autoproduction plutôt que l’autoconsommation

HESPUL rappelle que physiquement, l’électricité sera toujours consommée par les appareils les plus proches de son lieu de production.

Le départ du raisonnent ce sont trois cas de figure.
Le premier cas est celui d’une vente sur le réseau de toute la production vendue, quelle que soit la consommation du producteur.

Dans le cas 2 d’un contrat prévoyant la vente du seul surplus, ce dernier est vendu alors que la consommation locale est donnée en priorité.

Dans le cas 3 le producteur est en autoconsommation totale, aucune production n’étant vendue sur le réseau. La situation est intéressante pour le consommateur qui ne paie pas de frais de raccordement certes, mais le contrat prévoit aussi l’injection gratuite d’électricité non consommée.

 Toujours de l’autoconsommation

 En fait, il y a toujours une part d’autoconsommation: même si une partie de l’électricité produite part sur le réseau elle revient  après avoir été valorisée, sur les appareils du propriétaire de l’installation de production. Les électrons produits sur le toit de la maison A ne s’éloignent jamais de la maison A, ils ne vont pas se promener sur le réseau, en étant remplacés par des électrons venus d’ailleurs.

Autoconsommation: une question mal posée

 En fait pour Hespul, la question de l’autoconsommation a été mal posée.

Chercher à augmenter la part d’autoconsommation entraine soit de réduire la production PV, pour qu’une plus grande part soit consommée sur place. Soit la solution consiste à augmenter la consommation. Ces deux solutions ne sont pas satisfaisantes sur le plan énergétique.

En fait, pour Hespul il faut accroitre la part d’autoproduction, c’est à dire à partir d’électricité effectivement consommée sans être injectée dans le réseau. On réduit ainsi la part d’injection sur le réseau et la consommation, car l’appel au réseau est aussi limité.

Dans le cas de l’autoconsommation, 100% de la production locale est consommée. Dans le cas de l’autoproduction, cela signifie que tous les besoins ont été satisfaits par la production, et qu’il reste une production excédentaire.

Les inconvénients de l’autoconsommation

 Maximiser l’autoconsommation peut entrainer une augmentation de la consommation, alors que maximiser l’autoproduction entraine une réduction de la consommation.

En Allemagne, l’autoconsommation a été encouragée dans un contexte de fort développement de la production PV , afin de réduire la part électricité injectée sur le réseau. L’Allemagne a une capacité de production PV de 34 GW. En France la puissance installée est de 4 GW.

Encourager prudemment l’autoconsommation

L’autoconsommation est présentée en France comme un relais pour valoriser l’électricité photovoltaïque. Mais pour Hespul, encourager l’autoconsommation sans encourager l’autoproduction, c’est à dire le développement d’une production représentant une part plus importante de la consommation, peut avoir des effets pervers.

Dans le même contexte, le recours au stockage ne doit être encouragé que s’il correspond aux contraintes du réseau et non pas aux besoins du producteur.

Encourager dans le tertiaire

Pour HESPUL, l’autoconsommation, et plus encore l’autoproduction doivent être encouragées dans le secteur tertiaire. Il faut encourager l’autoconsommation collective plutôt qu’individuelle et faciliter la mise en place d’agrégateur pour gérer des boucles locales d’énergie. Le soutien à l’autoconsommation ne doit pas être encouragé dans la mesure où la marge de manoeuvre pour accroitre l’autoconsommation est réduite, surtout en ville où les capacités de production sont  réduites.

La généralisation des compteurs intelligents pour les particuliers devait favoriser l’accroissement de l’autoconsommation, mais cet objectif ne doit pas venir en contradiction avec les objectifs de réduction de la consommation.

michel.deprost@enviscope.com

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