L’association des Régions de France souligne que selon le texte final “la plupart des problèmes peuvent être réglés par le marché et les avancées technologiques sans que soit réellement mentionnée la question de la vulnérabilité des ressources”.
Les Etats se sont engagés à donner une nouvelle place aux acteurs de la société civile, dont les pouvoirs locaux. Malgré les efforts déployés, en particulier par la France et de nombreux pays africains, le texte final ne retient pas la création d’une véritable agence mondiale de l’environnement. Mais le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) sera renforcé, la société civile et les collectivités locales devant être intégrées à sa gouvernance.
” Le développement durable repose certes sur des intentions affichées par les États, mais surtout sur l’action des collectivités, des citoyens, des associations, sans oublier les entreprises, grandes ou petites” a notamment déclaré Jacques Auxiette Président de la Région Pays de la Loire et porte parole de l’ensemble des associations de collectivités locales françaises à RIO.