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Des archéologues de Lyon retrouvent l’ancien port de Rome et son environnement

Si les archéologues avaient mis au jour les grands monuments antiques d’Ostie, restait à découvrir l’emplacement du port qui alimentait Rome en blé. Grâce à des carottages sédimentaires, ce port « perdu » vient enfin d’être localisé au nord-ouest de la cité d’Ostie, en rive gauche de l’embouchure du Tibre.

Les recherches ont été réalisées par une équipe franco-italienne de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée (CNRS/ Université Lumière Lyon 2), de l’Ecole Française de Rome et de la Soprintendenza Speciale per i Beni Archeologici di Roma – Sede di Ostia (1) et sont publiées dans les Chroniques des Mélanges de l’Ecole Française de Rome de décembre 2012.

 Bénéficiant des derniers progrès technologiques, un carottier a permis de reconstituer sur une profondeur de 12 m une évolution en 3 étapes  qui évoque aussi l’évolution de l’environnement.

1.La strate la plus profonde, antérieure à la fondation d’Ostie, indique que la mer était présente dans ce secteur au début du Ier millénaire av. Jésus Christ.

2 Pour une strate médiane les calculs donnent une profondeur de 6 m au bassin au début de son fonctionnement, daté entre le IVe et le IIe s. avant J.-C. Le port d’Ostie bénéficiait en réalité d’un bassin profond susceptible d’accueillir de grands navires maritimes

Enfin, la strate la plus récente témoigne de l’abandon du bassin à l’époque romaine impériale par des accumulations massives d’alluvions. Une succession d’épisodes de crues majeures du Tibre est venue colmater définitivement le bassin portuaire d’Ostie entre le IIe s. av. JC et le premier quart de siècle ap. J.-C. La profondeur est inférieure à 1 m et rend toute navigation impossible et le bassin a été abandonné au profit d’un nouveau complexe portuaire construit à 3km au nord de l’embouchure du Tibre, du nom de Portus.

Entre l’abandon du port d’Ostie et le lancement du Portus, près de 25 ans se seraient écoulés. Comment Rome, capitale du monde antique, et première ville à atteindre un million d’habitant, était-elle alimentée en blé durant cette période ? La question se pose à présent aux chercheurs.

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