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Via Rhôna: un tourisme à faible impact environnemental

Des fleurs, des personnes de tous âges qui pique-niquent, des vélos de ville, des VVT, des rollers et des trotinettes, des patins à roulettes, et encore des fleurs, et encore des visages qui sourient, qui respirent, qui prennent le soleil, et le Rhône, comme un long fil conducteur: ce sera Via Rhôna.

Sur plus de quatre cents kilomètres du Léman aux limites de Rhône-Alpes, où la Drôme touche au Vauclse et l’Ardèche au Gard, Via Rhôna  commence à dérouler son étroit ruban de bitume au milieu de paysages que seuls connaissaient les pêcheurs.

Dorénavant, un nouvel horizon de balades, de randonnées, de coups de pédale tranquilles, de longs efforts, se déploient le long d’un fleuve un temps ignoré. Et ce tourisme fait surgir de nouvelles pratiques.

Moins d’efforts

A la montagne, synonyme d’effort, d’altitude, de sueur et de risque,  de soleil et de froid, de roc et de glace, Via Rhôna offre une alternative en pente douce, en méandres, en lônes, en iles, en berges sauvages ou en plans d’eau rafraichissants. Une redécouverte de la nature, accessible depuis les villes.

Une découverte accessible à tous, pour toutes les bourses et tous les muscles, et tous les âges. De deux à quatre vingt douze ans. Une découverte de proximité, qui sera accessible par les transports collectifs, le train, mais aussi le car.

Via Rhôna, rappelle Claude Comet, Conseillère régionale en charge du Tourisme et de la Montagne, annonce que la SNCF sera invitée à présenter des offres. Le réseau TER pourra bénéficier des destinations Via Rhôna qui pourrait revitaliser des dizaines de gares, de la Savoie à la Drôme.

Via Rhôna dopera la pratique du vélo, une activité sportive des plus paisibles, loin des cols des Alpes. Seyssel Chanaz, ce n’est pas le Galibier. L’impact carbone sera donc réduit.

Via Rhôna sera aussi un facteur de développement non seulement le long de la Véloroute, mais aussi dans de larges boucles qui se grefferont sur l’itinéraire principal. Déjà des aires de loisirs nautiques, des campings, des restaurants reprennent vie.

michel.deprost@enviscope.com

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