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Abeilles: une recherche franco-suisse sur les bandes fleuries

L’agriculture intensive pratiquée depuis un demi-siècle a largement réduit la diversité végétale. Elle a supprimé à grand renfort d’herbicides, les fleurs messicoles, poussant pendant les cultures et après les récoltes. Cette suppression entraine un appauvrissement des réserves dont les abeilles ont besoin pour une nourriture équilibrée et variée avant l’hivernage. Les abeilles doivent en effet disposer d’une nourriture suffisante en quantité et qualité pour passer sous nos latitudes six mois dans la ruche.

L’intérêt pour des bandes fleuries et autres cultures dérobée a été soulevé depuis de longues années par des apiculteurs.

FLORAISONS TARDIVES

Le Lycée agricole privé de Poisy – Chavanod, la Fondation Rurale Interjurassienne et l’Association pour le Développement de l’Apiculture de Rhône-Alpes, conduiront sur la période 2012-2014 un travail de recherche sur la thématique de l’impact des floraisons tardives. sur les abeilles. Cette technique appelée technique des cultures dérobées) sur la colonie d’abeilles.

Le projet veut évaluer les coûts et bénéfices des cultures dérobées pour l’abeille domestique pour diffuser des itinéraires techniques agricoles innovants et cohérents pour l’apiculture sur la zone concernée.

PRENDRE EN COMPTE LES NEONICOTINOIDES

Les coûts possibles sont l’impact négatif de certaines cultures implantées comme engrais vert et les résidus phytopharmaceutiques issus de cultures antérieures. L’étude cherchera à évaluer les résidus de néonicotinoïdes sur les abeilles et les sources alimentaires allant à la ruche.

Les bénéfices attendus sont non seulement l’assurance de pérennité des colonies hivernantes. Le bénéfice est aussisociale, en favorisant les échanges entre les filières agricoles de ce territoire transfrontalier.

Ce travail proposé dans le cadre de l’Interreg IV Franco-Suisse mobilise des fonds propres des  troispartenaires, de l’Union Européenne, la Région Rhône-Alpes, le Conseil Général de Haute-Savoie, la Confédération Suisse, la République et Canton du Jura et la Fondation sur la Croix à Bâle. Le projet est soutenu scientifiquement par le centre de recherches apicoles de l’Agroscope Liebefeld-Posieux, Suisse.

COOPERATION FRANCO SUISSE

Active sur les territoires de la République et Canton du Jura ainsi que du Jura bernois, la FRI avec un statut de droit privé associe sur un pied d’égalité quatre partenaires – Jura, Jura bernois et les deux chambres d’agriculture régionales,  forme, conseille dans les domaines de : l’agriculture et ses branches spéciales, l’alimentation, l’économie familiale et l’intendance, l’entretien et la conservation de la nature et du paysage, la valorisation des produits et des prestations de l’agriculture, l’agritourisme, les projets de développement rural.
Agroscope élabore et publie des données scientifiques et techniques et des méthodes destinées à la pratique agricole, à la formation et à la vulgarisation. Dépendant de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG). Agroscope encourage à produire dans le respect de l’environnement, des animaux et des besoins du marché. Agroscope dispose de trois stations: Changins-Wädenswil ACW, Liebefeld-Posieux ALP et Reckenholz- Tänikon ART.

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