Et si les agriculteurs disparaissaient ?

Si les abeilles disparaissaient, l’homme n’aurait que quelques années à vivre. Einstein n’a jamais prononcé cette phrase. Ne prêtez pas au physicien une phrase qui n’a rien à voir avec la physique.

D’abord, les abeilles domestiques ne disparaissent pas de la surface de la Terre. Une étude montre qu’il y en a de plus en plus. Parce que sur terre, il y a de plus en plus d’apiculteurs qui prennent soit des abeilles. Parce que les abeilles pollinisent, parce qu’elles produisent du miel, des revenus complémentaires pour de nombreux paysans.

 

Si les abeilles vont mal parfois dans les pays développés, c’est parceque l’agriculture a changé. L’agriculture a cherche dans al seule voie des gains de productivité, sans prendre garde aux dommages collatéraux. Ces dommages sont nombreux et nos sociétés industrielles ont fermé nos yeux. Il ya eux la suppression de nombreux milieux, leur uniformatisation, et la réduction de la biodiversité.

L’utilisation des herbicides, peut être plus que celle des insecticides a provoqué des dégâts en réduisant la diversité. Plus d’adventices, de fleurs messicoles, plus de haies, Plus de nourriture équilibrée pour les abeilles, au fil des jours, au delà des aléas climatiques.

La disparition des abeilles a suivi aussi chez nous le recul du nombre des agriculteurs et des habitants des campagnes. Jadis aussi chez nous, les ruches étaient nombreuses. Il me souvient que sur la Thines en Ardèche, des centaines de ruches, plus que d’habitants, pour produire du miel et surtout de la cire destinées à fabriquer des bougies.

Plus besoin de sucre, plus besoin de bougies, les ouvrières et la butineuses n’ont plus leur place que pour ces fonctions obscures qu’on appelle pollinisation qu’on a crues remplaçables.

Il faut donc infléchir la trajectoire. Aller vers une agriculture écologiquement intensive, qui respectent mieux les sols, tous les étages de la diversité, des bactéries aux arbres. Toute les ruches de villes ne suffiront pas à remplacer les ruches des campagnes.

Il faut aussi davantage de précision pour cette production végétale et animale fine, à haute valeur ajoutée biologique. La vérité, c’est qu’il n’y a plus d’agriculteurs, l’humanité n’aura plus que quelques années à vivre. Cela non plus Einstein ne l’avait pas dit.

michel.deprost@enviscope.com

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