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L’année 2016 a été la plus chaude jamais enregistrée selon l’OMM

D’après une analyse approfondie de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), 2016 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une moyenne supérieure à celle, exceptionnellement élevée, de 2015.

Alors que les climato-sceptiques font encore parler ici et là, l’Organisation météorologique Mondiale  ( Genève) a publié une nouvelle analyse approfondie du changement climatique. Elle a rappelé que  depuis l’époque préindustrielle, la température moyenne à la surface du globe a augmenté d’environ 1,1 °C. La période pré-industrielle peut être définie de différentes façons. En général, il s’agit de la période 1850-99 ou 1880-99. 

La valeur de 1,1 °C est confirmée à la décimale près, que l’on se réfère à l’une ou l’autre de ces périodes. Cette température  moyenne est supérieure d’environ 0,83 °C à la moyenne calculée pour la période de référence définie par l’OMM (1961-1990), qui était de 14 °C, et de quelque 0,07 °C au record précédent établi en 2015.

Pour son analyse, l’OMM a exploité des données de l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), du Goddard Institute for Space Studies (GISS) de la NASA, du Centre Hadley du Service météorologique britannique (MetOffice) et de l’Unité de recherche sur le climat (CRU) de l’Université d’East Anglia (Royaume-Uni). Elle a utilisé les données de réanalyse du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) et du Service sur le changement climatique du Programme Copernicus, qui utilisent un modèle de prévision numérique du temps pour combiner de nombreuses sources de données et donner une image plus complète des températures mondiales, y compris pour les régions polaires.

«D’un point de vue climatique, 2016 a été une année d’extrêmes, en plus d’être la plus chaude jamais enregistrée«Mais la température n’est que la partie visible de l’iceberg».»  a indiqué le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas.

Les indicateurs à long terme du changement climatique d’origine humaine ont atteint de nouveaux sommets en 2016, souligne l’OMM. Les concentrations de dioxyde de carbone ( CO2) et de méthane ( CH4)  ont battu de nouveaux records. Or ces deux gaz jouent un rôle dans le changement climatique. Le dioxyde de carbone subsiste dans l’atmosphère pendant des siècles et sa teneur atmosphérique lourde de conséquences a franchi la barre de 400 parties par million. Ces deux gaz restent encore plus longtemps dans les milieux marins où ils provoquent l’acidification de l’eau . Dans l’océan, les températures record ont contribué au blanchissement à grande échelle des coraux.

Les pôles se réchauffent plus vite

De nouveaux records ont été battus dans l’Arctique et dans l’Antarctique pour le recul de la banquise. La fonte des glaciers groenlandais qui contribue à l’élévation du niveau de la mer, a débuté plus tôt dans l’année puis a été caractérisée par un rythme accéléré. L’étendue de la banquise arctique a été  la plus faible jamais enregistrée aussi bien au début de la saison de la fonte, en mars, qu’au plus fort de la période où la banquise se reforme normalement en octobre et novembre. L’Arctique se réchauffe deux fois plus vite que la planète dans son ensemble. Le recul de la banquise a des incidences sur les régimes météorologiques et climatiques et sur la circulation océanique dans d’autres régions du monde. Les rejets potentiels de méthane dus à la fonte du pergélisol sont aussi préoccupants.

Un épisode El Niño de forte intensité a favorisé la hausse des températures au début de 2016. Or celles-ci sont demeurées nettement supérieures à la normale lorsque le phénomène s’est estompé. Les 16 années les plus chaudes jamais enregistrées font toutes partie du XXIe siècle, à l’exception de 1998, pendant laquelle un puissant El Niño a été observé.

Phénomènes extrêmes

Tout au long de 2016, de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes ont entraîné des bouleversements socio-économiques et des pertes majeures. La version finale de la Déclaration annuelle de l’OMM sur l’état du climat mondial en 2016, dans laquelle figureront des informations détaillées sur les températures à l’échelle nationale et régionale, les phénomènes extrêmes, l’élévation du niveau de la mer et les cyclones tropicaux, sera publiée en mars 2017. Les rapports sur le climat publiés chaque année permettent d’alerter les décideurs quant à la nécessité non seulement de maîtriser ces changements, mais également de s’y adapter.

 

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