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Le projet de technoparc Africa Sun Valley à la rencontre de partenaires en Rhône-Alpes

Le projet de technoparc  Africa Sun Valley consacré aux énergies renouvelables envisagé au Mali il y a deux ans redémarre. Invités par ADEA, des responsables d’Electricité du Mali,  de la Commission de Régulation de l’Energie du Mali et de la Banque Ouest Africaine de Développement, ont rencontré des partenaires potentiels en Savoie. Le projet doit être affiné au plus haut niveau des responsables de l’énergie à Bamako et s’enraciner dans le secteur de l’énergie, pour trouver les appuis de partenaires français.Il y a deux ans les autorités maliennes ont donné le feu vert au projet de technoparc  Africa Sun  Valley  à Bamako, pour réunir des activités de production, de recherche développement, de formation, autour des énergies renouvelables.

Après deux ans d’interruption due  à la déstabilisation du pays par des éléments intégristes, le pays sahélien retrouvé une certaine stabilité. Le projet peut redémarrer et il faut  rassembler les partenaires qui en Rhône Alpes avaient montré de l’intérêt.

Ce lundi matin, la délégation malienne conduite par Abdoulaye Kante, d’ADEA, s’est rendue  à Savoie Technolac,  déjà connue de plusieurs interlocuteurs maliens et africains, pour découvrir la gouvernance du technopole qui rassemble 9000 personnes, dont 5000 étudiants et 4000 salariés d’entreprises.

«  Savoie Technolac a été créé il y a bientôt une trentaine d’années pour insuffler de l’innovation dans le tissu économique du territoire. » a rappelé Jean Jacques Duchêne, directeur de Savoie Technolac insistant sur l’importance de développer progressivement un financement privé. Un  projet de Technoparc, de pôle, doit apporter plus d’argent que les aides publiques nécessaires. Marie Popkowska, en charge de l’international à Savoie Technolac,  met en avant l’engagement et la vision des politiques, notamment Jean-Pierre Vial président de Savoie Technolac. Savoie Technola a déjà noué des coopérations avec l‘Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement à OUagadougou.

 

Du côté de l’Institut National de l’Energie Solaire, l’intérêt existe pour soutenir un projet en Afrique.  Jean-Pierre Joly, directeur général , a rappelé le positionnement de l’Institut créé en 2006 parmi les centres de recherche mondiaux sur le solaire. «  Avec près 350 chercheurs, nous sommes proches des plus grands centres mondiaux sur le solaire, Fraunhofer ISE en Allemagne ou le centre sur les Energie renouvelables aux Etats-Unis.”  La plate-forme de formation de l’INES,  qui coopère déjà avec des partenaires africain, pourrait étendre son action au Mali, a expliqué Christian Schaeffer, son directeur.

Une demande malienne forte

Du côté des  responsables maliens de l’énergie, la demande est importante. Le ministre de l’Energie,  Mamady Frankaly Keïta, n’a pu faire le déplacement en raison d’un récent remaniement ministériel. Mais  Moctar Touré,  président de la Commission de régulation de l’Electricité et le représentant d’Electricité du Mali ont expliqué que le pays devait engager une transition énergétique rapide pour faire face aux besoins de la population.  Plusieurs projets de barrages sont étudiés sur le fleuve Sénégal, sur le fleuve Niger, la rénovation de centrales thermiques est en cours, comme le renforcement des réseaux, mais cela ne suffit.

La Banque Ouest Africaine de Développement intervient pour financer certains projets dont les études sont bouclées, mais le Mali a besoin de créer des filières énergétiques complètes, de la conception à la production.

Les partenaires français sont ainsi prêts à appuyer Africa Sun Valley qui pourrait être soutenu par des investisseurs privés français. Le soutien interviendra si le projet est porté au plus haut niveau, et inscrit dans une stratégie nationale globale. Le projet doit être fortement intégré dans le tissu malien : lien avec les entreprises de l’énergie, avec l’Ecole d’ingénieurs de Bamako, avec les centres de formation, avec les architectes, avec les installateurs.

Des réunions se déroulent ce mardi 15 avril à Lyon avec d’autres partenaires rhônalpins pour faire avancer les coopérations.

michel.deprost@enviscope.com

 

 

 

 

 

 

 

 

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