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Selon une étude RTE-ADEME : Une hausse du prix du carbone réduirait les émissions du secteur électrique

RTE a réalisé, avec la participation de l’ADEME, une étude sur les effets du prix du CO2 émis sur le mix électrique. Selon ces travaux un prix autour de 30 €/tonne de CO2, fixé au niveau européen, permettrait de diminuer rapidement les émissions du secteur électrique d’environ 15%. Un prix de l’ordre de 100 €/tonne, engendrerait une réduction de l’ordre de 33 %. Un prix élevé donnerait un signal favorable à l’investissement dans les énergies renouvelables et faciliterait la rentabilité des moyens de flexibilité comme le pilotage de la demande, le stockage et les centrales au gaz.

Depuis plusieurs années, le contexte économique et les faibles prix du CO2 sur le marché rendent les centrales de production d’électricité à charbon plus compétitives que celles au gaz, alors que ces dernières sont sensiblement moins émettrices de CO2. Depuis sa mise en place en 2007, Système Européen d’Échange de Quotas d’Émissions (SEQE)  le prix des quotas à un faible niveau, ne permet pas d’envoyer un signal aux acteurs économiques pour les orienter définitivement vers les solutions de production les moins émettrices de CO2.

La hausse du prix du CO2 assurerait la rentabilité des centrales au gaz, aujourd’hui en difficulté, dont certaines ont été mises sous cocon. Un prix élevé permettrait d’augmenter leur part dans la production thermique à flamme (gaz, charbon, lignite et fioul), privilégiant une énergie moins émettrice que le charbon. Un prix élevé permettrait de parvenir à un parc de centrales à flamme composé à 85% de centrales au gaz. Le prix du CO2 accroîtrait aussi la compétitivité relative des énergies renouvelables par rapport aux énergies fossiles. Ce prix améliorerait leur intégration au marché, en permettant une diminution de leur besoin en subventions.

Un soutien au besoin de flexibilité

Le développement des énergies renouvelables prévisibles mais non maitrisables, accroit les besoins en sources d’énergies réactives capables de faire face aux besoins lorsque les renouvelables ne sont plus disponibles. Les centrales au gaz et les réservoirs d’hydraulique alimentés par des STEP  (Stations de transfert d’énergie par pompage) sont les principaux moyens de production permettant cette flexibilité. L’augmentation de la part du gaz dans la production thermique fossile contribuerait à couvrir ces besoins aux côtés des autres moyens comme le pilotage de la demande ou le stockage.

Avec le parc de production actuel, les simulations montrent qu’un prix autour de 30 €/tonne de CO2 permettrait de diminuer les émissions du secteur électrique européen de façon significative de l’ordre de 15 % soient 100 millions de tonnes par an.Un prix de 100 €/tonne permettrait de réduire les émissions de 33%.

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