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Le gaz naturel bien placé pour la transition énergétique

Le gaz se positionne de plus en plus comme une énergie pour la Transition énergétique, en complément du nucléaire, avec des atouts que n’ont pas les énergies renouvelables.

Le gaz naturel se positionne comme une énergie qui permet de faire un pas dans la transition énergétique. Certes le gaz doit être entièrement importé. Certes, il est d’origine fossile. Mais il est moins émetteur de particules dans les transports que  les carburants à base de pétrole. Et il émet toujours moins de gaz à effet de serre, rappelle Georges Seimandi, Délégué de GrTgaz Bourgogne Rhône -Méditerranée.

Par rapport à l’électricité, le gaz naturel présente l’avantage d’être facilement stocké, de deux manières, dans le  réseau de 32 000 kilomètres géré par GrTgaz, et dans les stockages gérés par Storengy, dont ceux de TERSANNE et d’ETREZ en Auvergne Rhône-Alpes. Le seul stockage d’ETREZ, dans l’Ain, permettrait d’alimenter l’agglomération de Lyon pendant un an et demi.

La gaz naturel a bien des avantages, mais dans le cadre de la transition énergétique, il a des concurrents, par exemple pour les réseaux de chaleur. Ces derniers sont encore souvent alimentés par l’incinération qui permet de produire de l’électricité. Les réseaux au fioul passent aussi à de nouvelles énergies, mais le bois en grande partie d’origine régionale, est souvent préféré. Le gaz naturel n’intervient alors qu’en énergie de secours. C’est déjà bien sur le plan environnemental.

Il faudra encore quelques années pour que le méthane soit largement d’origine renouvelable. La production de bio-méthane démarre rapidement. En Auvergne Rhône-Alpes, deux sites d’injection sont déjà raccordés, celui de la station d’épuration Aquapole de Grenoble (avec une installation réalisée par Gaz et Electricité de Grenoble) et celui de la station d’épuration de CRAN Gevrier, près d’Annecy. Le projet Terr’Agreau dans le pays d’Evian, sera raccordé prochainement.

Les perspectives sont ambitieuses pour le bio méthane. Pour GrTGAZ, le réseau pourrait transporter 100% de bio méthane en 2050. Le potentiel de biomasse, d’effluents d’élevage, de boues de STEP existe.  Il faudra le mobiliser régulièrement en ayant toujours en vue l’optimisation énergétique et environnementale.

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