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Les grandes agglomérations d’Auvergne-Rhône-Alpes concentrent la majorité des flux de déplacements.

L’Insee et le réseau des quatre agences d’urbanisme d’Auvergne-Rhône-Alpes ont présenté ce jeudi le troisième et dernier volet de leur atlas régional, dédié aux flux et aux mobilités.

Après les composantes physiques, humaines et économiques puis les conditions de vie des habitants et leur environnement, l’Atlas en trois tomes édité par l’INSEE et les agences d’urbanisme d’Auvergne Rhône-Alpes, présente un tableau des transports.

L’atlas rappelle pour le transport routier, l’existence d’un bon maillage régional, sauf pour Aurillac située à plus de 80km de l’autoroute la plus proche, l’A75. Dans les grandes agglomérations comme Lyon, Saint-Etienne ou Clermont-Ferrand, l’atlas note une superposition des flux d’échanges régionaux, locaux, et de marchandises. L’A 480 et le tunnel de Fourvière constituent des axes où circulent plus de 100 000 véhicules par jour. Au niveau interurbain, le trafic se concentre sur l’axe rhodanien. Certains axes, dans les Alpes, sont marqués par une importante saisonnalité, comme l’A7 (Sud) et l’A40 (Savoie).

Concernant les flux ferroviaires, les principales villes bien desservies par le TGV et jouissent d’un bon cadencement, à l’exception de Grenoble pour laquelle les temps de parcours sont moins compétitifs. Annecy reste néanmoins à quatre heures de Paris, car les infrastructures sont moins efficaces. Au niveau des trains intercités, la compétitivité est faible, en raison de mauvaises infrastructures. Par ailleurs, aucun train intercité ne relie directement Paris avec l’un des départements ruraux de la Région. Dans bon nombre de territoires, notamment en Auvergne, le train est plus compétitif que la voiture, car il faut 30 minutes de moins pour se rendre d’un point A à un point B.

Au niveau des transports urbains, il y a une certaine homogénéité des pratiques de déplacements quotidiens. En moyenne, les voyageurs effectuent quatre transports par jour, soit une heure au quotidien. Le motif le plus fréquent d’utilisation des transports urbains est le travail, puis les achats. Les deux-tiers des déplacements urbains sont réalisés en voiture, les transports urbains en représentant 5 à 15% selon le territoire. Si le lieu de travail se situe à plus de trois ou quatre kilomètres du lieu d’habitation, la voiture est utilisée en priorité. Plus les transports en commun sont en site propre, plus ils sont utilisés.

Stéphanie Depil, adjointe au Directeur régional de l’INSEE Auvergne-Rhône-Alpes signale que “Depuis 40 ans, la population a tendance à habiter de plus en plus loin des centres-villes, alors que les emplois restent concentrés dans les zones urbaines”. Les trajets sont de plus en plus long au fil des ans. Actuellement, la moitié des personnes habitent à près de 15 kilomètres de leur travail.

jean-baptiste.jacquet@enviscope.com

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