Loup : les indemnisations ont augmenté de 30% en 2014

Les attaques d’animaux domestiques par des loups ont fortement augmenté en 2014. Les populations de Canis Lupus se développent régulièrement en dehors de l’arc Alpin dans de nouveaux environnements.

En 2012, les attaques attribuées à des loups sur des troupeaux, avaient fait 6701 victimes presque toujours des ovins. Les dégâts avaient donné lieu au versement de 1,938 million d’euros à des éleveurs. En 2013, les attaques avaient fait 6213 victimes indemnisées sur 6812 victimes constatées. L’Etat avait versé 1,997 million d’euros. Ces deux années, les nombre de victimes et les indemnisations avait été stables.

Mais en 2014, le nombre des attaques a bondi de 50%. Le nombre de victimes constatées est passé de 6812 à 9190 soit 50% de plus et les victimes indemnisées de 6213 à 8568. Le nombre des constats a augmenté de 2084 à 2561 pour les constats réalisé et de 1870 à 2304 pour les constats indemnisés. Les indemnisations ont explosé pour passer à 2,6 millions d’euros, soit une augmentation de 30%.

Les départements des Alpes du Sud les plus touchés

Ce sont toujours les deux départements des Alpes du sud, Alpes de Hautes Provence et Alpes Maritimes, qui arrivent en tête du classement des départements où les attaques sont les plus nombreuses et où elles font le plus de victimes.

Les Alpes Maritimes représentent à elles seuls en 2014, un tiers des attaques, plus d’un tiers de constats et près d’un tiers des animaux touchés, un tiers des animaux indemnisés et un tiers des indemnisations versées. Les Alpes de Haute Provence enregistrent moitié moins d’attaques et de victimes  devant le Var (1083 animaux ), l’Isère (1012 animaux), les Hautes-Alpes (756 animaux) et la Savoie où 608 animaux ont été indemnisés.

Le loup a commencé à frapper durement depuis quelques années bien en dehors du massif alpin. Il a attaqué en 2014 en Lozère  (137 victimes indemnisées), mais aussi en Haute Marne, en Haute Saône, et dans la Meuse.

Par ailleurs, les mesures d’aides aux éleveurs pour la protection augmentent aussi. Ces mesures mises en place par l’Etat au niveau des Directions Départementales des Territoires (DDT) , bénéficient du soutien du FEADER. Plusieurs techniques de protection sont mises en oeuvre. Des moyens d’effarouchement sonores sont développés comme des moyens de protection, avec la mise en place de filets. L’Etat soutient aussi l’installation de chien patous, en prenant en charge l’acquisition et la formation. L’Etat intervient aussi pour financer des aides aux bergers.

michel.deprost@enviscope.com

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