NANOSAFE 2016 à Grenoble : les nanoparticules peuvent nuire gravement à la santé

NANOSAFE réunit pendant quatre jours à Grenoble les spécialistes mondiaux de l’impact sanitaire des nanoparticules.  L’objectif est d’étudier les questions  de sécurité et de santé en vue d’une approche socialement responsable.

David Y H Pui, de l'Université du Minnesota, lors de Nanosafe 2016 à Grenoble.
David Y H Pui, de l’Université du Minnesota, lors de Nanosafe 2016 à Grenoble.

Les nanoparticules, de la taille de quelques atomes, peuvent pénétrer très loin dans l’organisme. Elles constituent un danger et un risque potentiels pour la santé humaine. C’est le cas des particules ultrafines  (UFP) d’origine naturelle mais surtout d’origine anthropique, produites par des activités humaines. Les particules de 2,5 nanomètres peuvent avoir des effets délétères  pour les consommateurs comme pour les travailleurs.

Les particules nanométriques peuvent se retrouver dans l’air à la suite de la décomposition ou de l’usage de produits contenant des nanoparticules. Des nanoparticules sont aussi produites par deux grands types d’activités : la combustion d’hydrocarbures, de biomasse, de bois dans de mauvaises conditions, et des poussières générées par l’industrie, le travail des matériaux, dans les secteurs de la construction.

Plusieurs communications lors des rencontres NANOSAFE 2016  organisées à Grenoble jusqu’au jeudi 10,  ont porté sur les nanoparticules dans l’air. Les effets des nanoparticules émises par la combustion par la circulation automobile sont largement connus à présent. Les constats ont été dressés en Europe, aux Etats-Unis, en Chine, en Grèce.

Mieux connaitre les nanoparticules

Les chercheurs travaillent sur les nanoparticules polluantes à plusieurs niveaux. Ils ne veulent plus seulement parler en masse de nanoparticules. Ils veulent connaitre les  nanoparticules en fonction de leur composition et de leurs dimensions. Ils  investiguent aussi pour savoir quels sont leurs effets sur la santé.  Certaines nanoparticules  participent à des phénomènes d’oxydation qui peuvent être à l’origine de maladies cardiaques. Les recherches permettent de mieux suivre le comportement des particules après leur émission: dispersion, période d’activité, etc.

Pour aller plus loin, il est nécessaire de développer des filtres capables d’arrêter les nanoparticules à la sortie des moteurs, a expliqué le Pr David Pui, de l’Université du Minnesota.  ” Nous avons développé des analyseurs de PM 10 et PM 2. Les connaissance doivent permettre de mettre en place des normes plus largement partagées. Les Etats-Unis, le Japon, l’Europe, n’ont pas encore les mêmes niveaux de normes. La Chine rattrape son retard. Elle a fixé des normes d’émissions de nanoparticules  désormais proches des normes occidentales. La Chine a décidé d’investir plus de 220 milliards de dollars en cinq ans pour réduire fortement une pollution atmosphériques difficile à imaginer en Occident.

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