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Michel Dantin : l’agriculture de montagne est confrontée aussi à l’accaparement des terres

Pour le député européen Michel Dantin, l’agriculture de montagne soumise à des coûts de production bien plus élevés qu’en plaine, doit miser encore davantage sur la qualité, et renforcer ses coopérations avec d’autres secteurs comme le tourisme.

Quels sont les handicaps de l’agriculture de montagne en Europe !

Les territoires de montagne souffrent des certains handicaps tels que le climat et la topographie. Il en va de même pour l’agriculture, en outre s’ajoute : les pentes qui obligent les exploitants d’avoir des matériels adaptés coûtant jusqu’à plus de 30% plus cher ou la saison décalée dans le temps. Il faut aussi ne pas oublier l’accaparement des terres à des fins d’habitats et touristiques. Par exemple, à la Clusaz en France, le mètre carré  de terre constructible coûte 1500 euros tandis que le même mètre carré agricole vaut un euro.

Aux conditions naturelles d’autres contraintes ne s’ajoutent-elles pas  comme le transport ?

Le transport et l’éloignement des centres économiques sont des contraintes supplémentaires. Pour le lait, les coûts de collecte en zone de montagne sont très importants.

L’approche écologique, l’approche « protection des milieux naturels », ne sont – elles pas parfois des difficultés supplémentaires pour l’agriculture de montagne ? La gestion de la question du loup, sur laquelle les débats existent en France, n’illustre-t-elle pas la difficulté à concevoir l’agriculture et l’élevage de montagne comme des activités à protéger ?

Oui il est clair que cela pose un problème, le loup et sa prédation par rapport à l’élevage en est un exemple. Il convient de renforcer la coopération active entre l’agriculture et d’autres activités économiques sur les sites Natura 2000 et dans d’autres zones protégées se trouvant dans les zones de montagne.

Quels atouts l’agriculture de montagne peut-elle mettre en avant dans un marché dominé par la recherche des prix toujours plus bas ?

L’agriculture de montagne doit par exemple s’inscrire dans une démarche de qualité sous cahier des charges AOP ou IGP. Du fait des contraintes importantes qui pèsent sur elle, il est nécessaire qu’elle monte en gamme et propose des produits à plus forte valeur ajoutée.

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