Parc de la Vanoise : la couvaison a démarré pour les gypaètes barbus

Pour la première fois, les  cinq couples reproducteurs de gypaètes barbus suivis par le Parc national de la Vanoise sont en pleine couvaison, explique un communiqué du parc.
Gypaète barbu en vol
le 7 janvier la ponte pour le couple implanté dans les gorges du Doron à Termignon e, Savoie a été annoncée. En Tarentaise, le couple de Peisey-Nancroix s’est installé dans l’aire des Mindières pour commencer la couvaison le 18 janvier. Le couple reproducteur observé depuis 2016 dans la vallée des Chapieux ( Bourg Saint-Maurice)  a choisi son aire le 22 janvier pour débuter la couvaison.Le 23 janvier, des gardes-moniteurs ont constaté la ponte pour le second couple situé en Haute-Maurienne, à Bessans, dans l’aire d’Andagne.

Le 30 janvier, le couple de Val d’Isère s’est mis à couver.

La couvaison, explique le communiqué du Parc de la Vanoise, se déroule de la manière suivante. À tour de rôle, les deux adultes vont assurer la couvaison qui dure environ 55 jours. Les parents ne peuvent quitter simultanément le nid sous peine de perdre leur couvée soit par manque de chaleur soit par prédation. L’oiseau couveur change régulièrement l’œuf de position pour un apport de chaleur uniforme sur toute sa surface.
Les éclosions devraient s’étaler au long du mois de mars. En avril  les parents continueront de se relayer pour nourrir et couver l’oisillon encore trop petit pour assurer seul sa défense contre les prédateurs et réguler sa température. Il faudra environ 4 mois pour que l’oisillon prenne son envol et quitte l’aire.

Les cinq couples ne sont pas confrontés au même niveau de risque de dérangement. Les aires situées en cœur de Parc ou dans des sites peu fréquentés par les pratiquants de la montagne sont peu exposées. Par contre, les sites d’Andagne (Bessans) et de la Daille (Val d’Isère) sont dans des zones à forte pression liée à des activités de loisirs en période hivernale. Le ski hors piste, le survol motorisé, les parapentes, le speed-riding… peuvent faire échouer la reproduction. Les adultes dérangés risquent de déserter le nid en laissant le gypaéton seul . Les observations doivent se faire discrètes (ornithologues, photographes,…) et à bonne distance. Des zones de sensibilité majeure (ZSM) ont été définies pour chaque aire et l’information est largement accessible.

 Le gypaète a disparu des Alpes au début du XXe siècle. Sa présence est le résultat d’un programme de réintroduction international. Les indices de suivi au niveau national montrent que la population de gypaètes barbus est encore jeune et fragile.

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