1. Accueil
  2. /
  3. Actualités
  4. /
  5. Environnement
  6. /
  7. Biotope
  8. /
  9. Quatre naissances de gypaètes...

Quatre naissances de gypaètes barbus en Vanoise

Le Parc national de la Vanoise signale la naissance de quatre gypaètes barbus sur quatre sites de Vanoise, résultats de l’action de protection engagée  en 1986. Avec  quatre naissances en 2014, la Vanoise fait figure de nurserie à l’échelle des Alpes. Le territoire accueille quatre couples reproducteurs sur la vingtaine de couples présents sur tout l’arc alpin.Dernièrement le Parc National de la Vanoise signalait l’installation d’un nouveau couple de gypaètes barbus à Bessans ( Savoie) , sur le site d’Andagne. Le couple continue l’élevage du gypaèton né le 19 mars 2014. Pour l’instant le nourrissage se déroule normalement et l’envol pourrait avoir lieu mi-juillet. Les enfants des écoles de Bessans et Bonneval-sur-Arc donneront un nom à l’animal et des animations seront organisées depuis le site d’observation du nid courant mai.

La réussite de cette installation a été permise grâce au respect, par les speed-riders, parapentistes et skieurs, des recommandations de non-dérangement dans la zone nidification. Le couple a pu mener à bien sa reproduction dans des conditions hivernales toujours difficiles.

Le gypaèton du couple de Termignon né  le 26 février est  nourri normalement par ses parents. Une caméra filme en permanence le nid, à 1000 mètres de distance. Les images sont visibles par tous (par beau temps, de jour) sur http://gypaete.parcnational-vanoise.fr
Le gypaèton a été nommé Laëtis, par le secteur du Parc de Haute Maurienne, en honneur à Laëtitia POULET, la garde-monitrice qui a assuré le suivi de ce couple ces dernières années.
À Peisey-Nancroix, avec le couple le plus médiatisé via sa page Facebook http://www.facebook.com/pages/Les-gypaètes-barbus-de-Peisey-Nancroix, le poussin, qui a cassé sa coquille autour du 19 mars dernier.

Enfin, à Val d’Isère, le couple le plus ancien de Vanoise a vu la naissance de son gypaèton autour du 10 mars et le nourrissage se déroule normalement pour l’instant.
Le mois d’avril est encore particulièrement sensible pour ces quatre gypaètons puisque les parents doivent continuer à se relayer pour couver l’oisillon encore trop petit pour assurer seul sa défense contre les prédateurs (grands corbeaux essentiellement) et réguler sa
température. L’envol des oiseaux doit avoir lieux quatre mois après la naissance. Le développement du gypaète, disparu des
Alpes au début du XXe siècle, est possible grâce au programme de réintroduction international sur l’arc alpin mené depuis 1986.

LinkedIn
Twitter
Email

à voir

Related Posts

Mag2lyon numéro 163

NEWSLETTER

Rececevez réguliérement par mail nos dernier articles publiés

Lire la vidéo
Lire la vidéo
Lire la vidéo

Derniers articles publiés

Enquêtes

Reportage Vin 31

Dossiers

Territoires

Environnement

Energie

Mobilité

Médiathèque

économie

économie durable

bioéconomie

économie circulaire

Construction et aménagement

Recherche

Welcome Back!

Login to your account below

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.