Route Centre Europe Atlantique Montmarault- Digoin : l’Autorité environnementale demande à l’Etat des améliorations

L’Autorité environnementale demande à l’Etat de mieux justifier l’élévation de la vitesse autorisée sur cet axe destiné à améliorer la circulation entre le Centre Europe et l’Atlantique.
L’Autorité environnementale a rendu un avis sur le projet, présenté par l’Etat, de mise à 2×2 voies de la Route Centre Europe Atlantique (RCEA) avec statut d’autoroute à péage sur la section de Montmarault (Allier) et à Digoin (Saône-et-Loire). La route RCEA permet la traversée du Massif Central de la Suisse à l’Atlantique, en passant pas les confins de la Bourgogne, et d’Auvergne-Rhône-Alpes. Son rôle est capital pour le désenclavement de nombreuses zones de campagnes et de nombreuses villes petites et moyennes.

Intégration environnementale

 Le projet s’inscrit dans un programme de travaux visant la mise à 2×2 voies de la route centre Europe Atlantique (RCEA) entre Montmarault et Chalon-sur-Saône / Mâcon. Il a pour objectif d’améliorer la sécurité routière, la qualité de service, le développement économique et l’intégration environnementale de la route.
Les travaux prévoient l’élargissement des tronçons qui ne sont pas encore à 2×2 voies, le maintien ou la reconfiguration des échangeurs actuels, l’installation de trois barrières de péage et la réalisation de quatre ouvrages dont l’allongement et le doublement de l’ouvrage qui traverse le val d’Allier.

Vitesse limitée portée à 130 km/h

 A l’exception d’une section d’environ 10 km limitée à 110 km/h, la vitesse autorisée sera portée à 130 km/h, ce que l’Ae recommande de justifier au regard de l’ensemble des inconvénients environnementaux, et tout particulièrement l’augmentation de trafic induite sur les branches de la RCEA non encore à 2×2 voies.
L’Ae recommande de présenter, dans le dossier soumis à enquête publique, les engagements et recommandations de l’étude d’impact qui seront repris dans le dossier des engagements de l’État. L’’Ae recommande d’actualiser et d’étoffer tous les chapitres de l’étude d’impact, au plus tard pour l’enquête publique, en tenant compte de toutes les données relatives aux déplacements et à leurs effets, voire, en cas de modification substantielle, de représenter la nouvelle étude à l’avis de l’Ae.
L’Ae recommande d’élargir aux axes adjacents à la RCEA et aux itinéraires de substitution l’état initial et la présentation des impacts relatifs aux déplacements, au bruit et à la qualité de l’air.
Les autres recommandations portent sur la justification de la compensation retenue pour les zones humides, la reprise de l’évaluation d’incidences Natura 2000 sur la ZPS « Val d’Allier Bourbonnais » sur les espèces protégées ayant conduit à la désignation du site (Oedicnème criard, Pie grièche écorcheur, et Martin pêcheur notamment), ainsi que sur les défrichements d’espaces boisés envisagés. L’Autorité recommande de mettre en place des mesures de réduction ou le cas échéant de compensation, compte tenu des augmentations importantes résultant du projet.
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