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L’Autoroute Ferroviaire alpine défend son bilan

Dans le cadre du rapport de la Cour des Comptes sur les autoroutes ferroviaires françaises, les responsables de l’Autoroute Ferroviaire Alpine répondent aux critiques formulées par les magistrats des comptes.

Les responsables de l’AFA justifient l’activité de cette dernière, souvent critiquée pour son manque d’efficacité. Ils estiment que l’AFA  ” a géré avec succès la mission qui lui a été confiée ces dernières années par les deux gouvernements, et seules quelques contraintes liées aux travaux, tout d’abord pour l’élargissement du gabarit du tunnel ferroviaire du Fréjus et ensuite pour la rénovation de la ligne ferroviaire, limitent encore aujourd’hui considérablement sa capacité.

Depuis  2004 plus de 300 000 semi-remorques ont été transportées, avec la prévision de dépasser les 350 000 unités en 2018.  Ce chiffre représente moins de 4,5% du transit routier de poids lourds par le tunnel du Fréjus. L’économie de coûts externes sur les trois années ‘2013-2015 peut être estimée à plus de 80 millions d’euros, les subventions versées par les deux ministères s’élevant à 27,8 millions pour couvrir les frais d’exploitation et les investissements initiaux dans les infrastructures.  ” Si nous considérons également les prévisions de trafic pour la période 01.01.2016-30.06.2018, les coûts externes économisés dépassent les 150 millions , avec une contribution publique pouvant être estimée à environ 55 millions soit 37% des coûts en question.

Les coûts externes prennent en compte l’impact du transit sur l’environnement et les communautés, la diminution des risques d’accidents ou d’évènements catastrophiques obtenue en retirant 100 000 citernes de produits dangereux de la route. l’AFA a en effet commencé son activité par le transport de citernes. Sans l’AFA, toutes les semi-remorques de produits dangereux devraient parcourir beaucoup plus de kilomètres dans des zones à forte densité de population et très touristiques (telles que la Riviera Ligure et la Côte d’Azur) en raison de l’interdiction de transit par les tunnels du Mont Blanc et du Fréjus.

En quinze ans d’exploitation de l’Autoroute Ferroviaire Alpine, de 2004 au 30 juin 2018, date de fin de la période « transitoire », l’estimation de l’économie sur les coûts externes serait de 300 millions d’euros au moins. La croissance des volumes transportés a été constante atteignant plus de 31 000 unités en 2013. La légère baisse qui a suivi doit être attribuée principalement aux travaux d’infrastructure sur la ligne Modane-Aiton, qui ont contraint à passer de cinq navettes par jour en 2013 à trois/quatre. Ces travaux n’ont pas permis d’assurer une régularité et une qualité suffisantes du service de sorte qu’il puisse atteindre son potentiel réel.

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