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La Confédération paysanne veut libérer les tirs contre les loups

La Confédération paysanne demande que les prélèvements de loups soient effectués en fonction des dégâts aux troupeaux, pour protéger.

Constatant l’augmentation du nombre de loups  en France, malgré les tirs autorisés chaque année avec un plafond, le syndicat paysan demande une évolution de la régulation de l’espèce. Le plafond de 40 loups  pour 2017-2018, soit 9 % de la population estimée était déjà, selon le syndicat, ”  une régression cette année alors qu’il a été constaté en parallèle une augmentation constante des moyens de protection, des attaques et des indemnisations.” En 2017, plus 150 situations graves avec des dommages récurrents et importants ont été constatées sur des troupeaux protégés.

La Confédération demande que les tirs de défense et tirs de défense soient autorisés au-delà du plafond de prélèvement car ” ce sont des situations de légitime défense.” Seulement trois loups ont été tués dans le cadre des 1233 autorisations de tirs de défense accordées aux éleveurs en 2017. En juin 2017 , plafond étant atteint , les éleveurs se sont retrouvés sans autorisation de protéger leurs troupeaux.  “ La légitime défense doit devenir un acquis du prochain Plan Loup y compris en cœur de Parc. Les tirs de défense et de défense renforcée doivent être autorisés du 1er janvier au 31 décembre.

Tir dans les parcs nationaux

Pour la Confédération,  ” les tirs de défense en zone cœur de Parcs Nationaux doivent être autorisés. ” Le Parc National du Mercantour doit l’expérimenter prioritairement en 2018. Au vu du taux de prélèvements très faible réalisé par les éleveurs, les tirs de défense peuvent être accordés en cœur de Parc.
La brigade d’intervention est, pour les éleveurs, l’avancée majeure du Plan Loup 2013-2017. Les prélèvements de loups ciblés sur des élevages attaqués de façon récurrente malgré les moyens de protection permettent une baisse de la prédation et un soulagement pour l’éleveur. Les postes d’emplois jeunes au sein de la brigade d’intervention doivent être pérennisés, conformément aux engagements des ministres Ségolène Royal et Nicolas Hulot. Les brigades d’intervention doivent être généralisées sur l’ensemble des départements concernés pour lutter contre la concentration des attaques.que les brigades soient prises en charge par le Ministère de la Transition écologique et solidaire.

Expérimentation de piégeage

L’expérimentation du piégeage pour des prélèvements ciblés, doit être étudiée, estime le syndicat paysan. Le matériel de piégeage utilisé pour le programme scientifique « Prédateurs-Proies » est un exemple parmi d’autres solutions de piégeage sans cruauté. Le recours aux piégeurs agréés est une solution peu coûteuse qui a fait la preuve de son efficacité dans le Parc de Yellowstone, aux Etats-Unis.
La Confédération paysanne demande que l’État prenne en charge à 100 % le coût du permis de chasse et de sa validation annuelle tant qu’un permis de défense du troupeau n’est pas mis en œuvre. Les éleveurs et bergers  qui ne sont pas tous chasseurs doivent payer une validation annuelle et une assurance responsabilité civile à hauteur de 160€ environ par an pour protéger leurs troupeaux.

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