ANCRE

Industries

et agriculture

L’industrie représente près du quart de la consommation d’énergie française. Si des progrès ont déjà été accomplis pour réduire ce besoin, des gains supplémentaires sont envisageables par un rattrapage technologique et, surtout, par le développement de procédés en rupture. L’agriculture soulève quant à elle des enjeux environnementaux liés à sa dépendance vis-à-vis de l’industrie chimique (intrants).

L’ANCRE a donc orienté ses travaux sur l’optimisation énergétique et environnementale de ces secteurs, avec une triple préoccupation : gagner en efficacité énergétique (consommer moins, valoriser plus), réduire les émissions (gaz, liquides, solides, coproduits non valorisables), utiliser plus d’énergies et de matières premières renouvelables.

Les verrous

La méthodologie retenue consiste à amélio­rer l’efficacité énergétique aux différentes échelles du composant (équipement indus­triel, parcelle, bâtiment d’élevage), du lieu de production (usine, exploitation agricole) et du territoire (zone industrielle, coopéra­tive, commune, etc.).

Il s’agit de mieux valoriser les gisements d’énergie et les coproduits, mais aussi d’améliorer la sobriété des procédés en utilisant des énergies décarbonées et en mettant au point de nouveaux procédés et matériaux innovants. Ces recherches de­vront s’intégrer dans un contexte d’écologie industrielle et agricole (éco-parcs).

Un verrou important réside dans la quanti­fication des consommations. Il s’agit, grâce à une métrologie innovante et adaptée, faisant appel à des capteurs performants, fiables et bon marché, d’effectuer un bilan des flux d’énergie et de matières à chaque échelle. La fusion et le traitement de ces données doivent fournir des indicateurs de gains d’efficacité énergétique des procédés et des modes de production.

Le deuxième verrou majeur consiste à pré­dire les gains énergétiques potentiels, ce qui nécessite un outil numérique multicri­tère et multi-échelle capable de tester, avec une capacité prédictive, différents scenarii d’amélioration.

Certains verrous faisant déjà l’objet d’une étude ciblée par un autre groupe (captage et stockage du CO2) ou relevant d’une ap­proche transversale (vecteurs énergétiques, motorisations, pompes à chaleur, piles à combustible, etc.) n’ont pas été traités.

Les programmes proposés

Plateforme numérique pour la modélisation et l’optimisation énergétique dans les industries et l’agriculture

Ce programme vise à développer un outil pré­dictif pour optimiser l’efficacité énergétique des industries et de l’agriculture aux différen­tes échelles du composant, du lieu de pro­duction et du territoire. Il s’agit de concevoir des procédés industriels à la fois efficients, économes et peu polluants. La plateforme numérique sera testée et validée sur des cas industriels représentatifs et à l’échelle d’un territoire de démonstration, en fonction de la disponibilité des données. Voir zoom sur

Équipements à haut rendement énergétique et systèmes de récupération d’énergie

Outre les progrès sur les composants (ma­chines électriques, fours, pompes à chaleur, etc.), il s’agit de concevoir des systèmes de récupération d’énergie : chaleur basse tempé­rature, énergie chimique, mécanique, etc. La plateforme numérique permettra de prioriser les actions en évaluant le potentiel de récupé­ration des différentes technologies.

Modélisation, simulation et métrologie associée

L’enjeu est de mieux piloter les consomma­tions d’énergie sur chaque composant et sur la ligne de production.

Conception de procédés industriels et agricoles en rupture

Les voies envisagées sont notamment le re­cours à des énergies décarbonées et l’opti­misation des procédés pour les rendre moins énergivores.

Optimisation énergétique territoriale

L’optimisation énergétique d’un territoire doit s’appuyer sur les résultats des scénarios testés au moyen de la plateforme numérique, sur des études de prospective économique, environ­nementale et sociétale, ainsi que sur l’analyse juridique des transferts de flux entre entités productrices et consommatrices.

Animateur : Jean-Michel MOST – CNRS

Co-animateur : Lounes TADRIST – CPU

Entités de recherche associées : AgroParisTech Nancy, CDEFI AgroParisTech, CEMAGREF, CIRAD, CNRS, CNRS IJL, ENSEM, ESPCI, INERIS, LEMTA-Université de Lorraine

Industriels associés : Air Liquide, Arcelor Mittal, CO2-H2, EDF R&D, GDF Suez, Lafarge, Veolia Environnement Recherche et Innovation

Pôles de compétitivité associés : Axelera, IAR, Materalia, Risques

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