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La Banque de France engagée dans la finance verte

La finance verte doit prendre en compte les risques environnementaux et climatiques, comme les risques économiques de la transition. La Banque de France, banque centrale, s’implique dans ce mouvement comme l’a montré une conférence organisée ce mardi à Lyon.

Les éoliennes ne sont plus des lubies d’écologistes. Les énergies renouvelables sont crédibles et rentables. La planète financière a commencé son adaptation aux changements de modèles énergétiques et d’utilisation des ressources.

Pour éclairer le sujet, la Direction régionale de la Banque de France Auvergne-Rhône-Alpes organisait ce mardi une conférence donnée par Morgan Després, du Service Etudes et Coordination de la régulation financière à la Direction de la Stabilité financière à la banque centrale. Morgan Després est aussi Secrétaire général d’un réseau de banques centrales dédié à la finance verte.

La “finance verte” est l’ensemble des instruments de financement destinés aux investissements bénéficiant à l’environnement et répondant aux objectifs du développement durable. Elle doit, rappelle Morgan Després, financer la transition énergétique, mais aussi les risques liés à la transition. Toutes les recherches, les projets, les investissements ne sont pas couronnés de succès. Les risques sont non seulement ceux pris par les économies qui anticipent, mais aussi les risques que prennent  les économies  qui n’auront pas anticipé et qui se trouveront face à des échéances difficiles à surmonter. Une région qui aurait sous-estimé les effets du changement climatique pourra être confrontée à des crises environnementales et économiques.

Le risque est accru par les incertitudes et par l’urgence. “L’objectif de l’accord de Paris, rappelle Morgan Després est de contenir à moins de deux degrés l’augmentation moyenne des températures à la surface de la Terre, en 2100 par rapport à l’ère préindustrielle. Or, cette température à déjà augmenté de près d’un degré. Il est nécessaire de réduire rapidement les émissions pour ne pas accroitre le stocks de carbone dans l’atmosphère. Plus les émissions seront réduites avec retard, plus il faudra les réduire rapidement.”

La tâche est immense. Les sommes à investir se situeraient entre 90 000 et 100 000 milliards de dollars au niveau mondial. Les financements iront à des grands secteurs comme les transports, l’énergie et l’agriculture. Dans ce paysage financier transformé, les banques centrales ont un rôle essentiel pour financer, mais aussi rassurer, orienter. Elles doivent aussi montrer l’exemple, ce que fait la Banque de France en réduisant son propre bilan carbone.

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