Les réseaux de navettes suspendues imaginées par SUPRAWAYS permettent un investissement d’un montant limité au kilomètre linéaire et misent sur une capacité horaire par ligne supérieure à celle de systèmes lourds.
Pour imaginer un système de transport urbain compétitif, plutôt en complément de système lourds, SUPRAWAYS, table sur plusieurs hypothèses. Les transports urbains massif sont très onéreux. Le cout de fonctionnement des bus standard doit intégrer, ce qui souvent n’est pas fait, les couts externes de l’entretien de la chaussée. Les Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) ont des couts encore plus élevés. Les tramways ont aussi des couts encore plus importants, car la construction de leurs lignes suppose une reprise des réseaux divers (eau, gaz, électricité, fibre, eaux potable et eaux usées). Les couts sont encore plus considérables pour les métros pour lesquels des collectivités s’endettent lourdement … ou parfois n’investissent pas. L’exploitation de ces équipements reste souvent déficitaire, et les budgets reposent largement sur le financement public.
SUPRAWAYS entend proposer à tous les territoires une solution de réseau de transports qui ouvre des possibilités à des collectivités plus nombreuses. La solution proposée par SUPRAWAYS repose à la fois sur l’infrastructure et sur les cellules de transport.
Avantages du transport aérien
Pour l’infrastructure SUPRAWAYS mise sur les avantages du transport aérien sans créer les freins suscités par le transport par câbles. Les lignes de SUPRAWAYS seraient situées à quelque 10 mètres de hauteur. L’emprise au sol est réduite, un mètre carré par pylone, protection comprise à raison d’un pylone tous les 35 mètres. Les travaux au sol sont limités. Le rail est simple. Il n’alimentera pas en énergie, ne comportera pas de signalisation, n’aura qu’un rôle passif, qui réduira les risques d’incident, et les contraintes d’entretien et de maintenance.
Le système reposera sur la gestion des navettes guidées à distance, qui se placeront le long des lignes pour aller de la station de départ à la station finale sans correspondance. Le voyageur pourra monter dans la navette, indiquer la station de destination. Il devra valider son titre de transport, avant d’entrer car sans validation, pas d’installation possible sur un siège réservé. La fraude n’existe plus alors qu’elle représente souvent 10% des recettes de réseaux de transport.
La demande de la station de destination sera prise en compte par le système qui pilote le déplacement de la navette. Cette dernière se dirigera elle-même et lorsque des bifurcations se présenteront devant elle donnera l’impulsion nécessairesà ses roues motrices pour s’orienter dans la bonne direction.
