Situation économique et insécurité autour de la Méditerranée doivent développer le tourisme de proximité entre Rhône-Alpes l’Auvergne et l’Italie.
Le tourisme de demain ne ressemblera pas au tourisme d’hier. Une croissance économique proche de zéro, le coût de l’énergie, l’insécurité dans de nombreux pays autour de la Méditerranée et en Afrique changeront les habitudes des candidats aux vacances.
C’est bon pour l’environnement: les touristes devraient se replier sur l’Europe et découvrir des régions jusque là dédaignées. C’est une opportunité exploitée par les professionnels du tourisme de Rhône-Alpes qui sont allés promouvoir les destinations rhônalpines à l’occasion de l’ouverture de Milan 2015.
La France est déjà la première destination étrangère des Italiens avec 13% des nuitées devant l’Espagne (9%), les États-Unis (7,4%) et la Grande Bretagne (6,5%). Rhône-Alpes Tourisme En Rhône-Alpes, l’Italie, cinquième marché étranger et représente 7% des nuitées étrangères derrière le Royaume-Uni, la Belgique, la Suisse et l’Allemagne. Les Italiens dépensent 20 milliards d’euros de dépenses à l’étranger dont 3 milliards en France.
Améliorer les transports
Le marché italien a été fortement affecté par la situation du pays , mais cette situation a eu peu d’effet sur les touristes italiens qui ont continué à venir en France voisine, contrairement à d’autres destinations étrangères plus lointaines. La fréquentation des Italiens en France a été en dent de scie ces six dernières années, mais elle a peu fléchi passant de 8,2 millions de touristes en 2008 à 7,8 millions en 2013.
Les séjour sont courts, et les séjours d’une journée sans nuitée estimés à 10,7 millions. Cette proximité crée donc un potentiel qui justifie l’amélioration des déplacements. Ce qui arrivera avec la réalisation de la liaison Transalpine, qui devrait mettre à une date encore lointaine, Lyon et Turin pourraient être reliés en deux heures au lieu de quatre, et Lyon Milan en deux heures et demie au lieu de 5 heures actuellement avec la création d’une ligne à grande vitesse. L’amélioration de la liaison aurait des retombées non seulement sur les villes, mais aussi sur les vallées alpines, du côté français comme du côté italien. Rhône-Alpes Tourisme investit sur l’oenotourisme, l’écotourisme, la montagne en été, la Viarhôna.
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