Le marché de la rénovation des barrages et autres ouvrages hydroélectriques en Italie, est une opportunité pour les entreprises françaises notamment pour les adhérents de Tenerddis

L’Italie industrielle est largement méconnue en France, à Paris du moins. Elle représente cependant pour Rhône-Alpes un réel potentiel économique d’exportation. L’Italie est le deuxième pays client de la France.

Un pays industriel

L’Italie est encore largement industrielle avec 20% de son PIB, alors que l’industrie dans la richesse nationale a fortement reculé en France. Pour UBIFRANCE, l’industrie française doit resserrer ses échanges avec l’Italie. Alstom produit déjà des trains en Italie et ouvre un centre de recherche dans le pays. L’électricien Edison est entièrement intégré à EDF.

Des besoins pour l’énergie

L’hydroélectricité est une tradition en Italie depuis la fin du dix-neuvième siècle jusqu’aux années soixante. Mais l’hydroélectricité ne représente plus que 15% de la production en raison de la fermeture d’installations de grande taille.

Le parc hydroélectrique, 18 GW, comprend 3000 installations : 64% des centrales font moins de 1 MW mais les plus de 10 MW produisent 84% de la capacité totale. Les grandes installations fonctionnent dans le Piémont, le Trentin Haute Adige, Lombardie, Aoste, Frioul Vénétie Julienne.

L’Italie qui a renoncé au nucléaire, a mis l’accent sur les énergies renouvelables, la géothermie, la biomasse, le bio méthane. Le pays mise sur l’hydroélectricité. Il existe donc des opportunités pour des entreprises du secteur des énergies renouvelables adhérentes du pôle de compétitivité Tenerrdis.

Des besoins existent dans le secteur de l’hydroélectricité. Il y a une demande de maintenance de réparation pour les ouvrages hydroélectriques des Alpes, dont certains arrivent au terme de leur concession. Un grand nombre d’installations sont obsolètes, la réglementation interdit de construire de nouveaux barrages « Il y a un fort besoin de revamping » remaniement profond avec des réorganisations des projets pour les bâtiments les pompes, systèmes de pompages, en visant la réduction de l’impact environnement, l’adaptation au changement climatique avec la variation des flux des cours d’eau.

Cela intéresse beaucoup des entreprises françaises du secteur de l’hydraulique : le Centre d’Ingénierie Hydraulique d’EDF, ARTELIA, mais aussi des bureaux d’études. Mais le marché n’est pas pour autant un débouché facile, car l’offre italienne est dynamique?

michel.deprost@enviscope.com

1) Le PIB est de 26 000 euros contre 31 000 euros pour la France, mais la richesse par tête est supérieure au niveau français et même au niveau de Rhône-Alpes dans plusieurs régions du nord du pays.

La France a vendu en 2012 pour 6 milliards de marchandises de l’autre côté des Alpes, 15 000 entreprises françaises exportent et 1200 filiales d’entreprises françaises sont établies dans le pays.

La balance commerciale pour les biens physiques est déficitaire pour la France, même si la France vend de nombreux services. L’Italie accentue son excédent. Le PIB italien officiel est inférieur de 30% au PIB de la France, mais en tenant compte des 30% de l’économie grise, la richesse nationale équivaut à celle de la France.

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