L’IG2E (Institut Génie de l’environnement écodéveloppement) a été créé dans les années 1980. Basé au sein de l’Université Lyon 1, il a tout d’abord développé une formation professionnalisante dans des métiers liés à l’eau, à une époque où il existait peu de formations en matière d’environnement. Véronique Hours, chargée de mission pédagogique au sein de Lyon 1 et de l’IG2E explique que « depuis, d’autres formations ont vu le jour ». Ainsi, en 2005, une licence professionnelle Maîtrise des pollutions et nuisances, ainsi qu’un master professionnel Environnement et risques ont été créés.
Véronique Hours indique que « la licence a pour objectif de former des techniciens qui travailleront dans des métiers liés à l’eau, à la dépollution des sols, ainsi qu’au traitement et à la valorisation des déchets ». Généralement, ils sont embauchés dans des sociétés de service ou de production, et dans des bureaux d’études. Certains travaillent dans des entreprises transversales QSE (qualité, sécurité environnement). Concrètement, ces techniciens mettent par exemple en œuvre les techniques physico-chimiques et biologiques qui vont permettre de dépolluer les sols. D’autres vont faire en sorte que les entreprises dans lesquelles ils travaillent limitent leur impact sur l’environnement, notamment en gérant mieux leurs déchets, ou en diminuant les rejets. La plupart des étudiants de cette licence effectuent leur formation en alternance, au rythme de trois semaines en entreprises et trois semaines à l’école. Néanmoins, certains suivent une formation initiale et effectuent un stage de fin d’étude.
100% d’insertion professionnelle au bout d’un an.
Véronique Hours précise que « tous les étudiants intègrent la licence en troisième année. La plupart d’entre eux ont auparavant obtenu un DUT (diplôme universitaire de technologie) ». Les étudiants qui suivent le master professionnalisant travaillent dans les mêmes domaines, sauf qu’ils ont un niveau d’ingénieur. De fait, ils vont être chargés de manager, d’animer ou de coordonner les processus. Les étudiants qui veulent suivre ce master ne viennent pas de la licence pro qui débouche directement sur un métier, mais de filières scientifiques générales. La formation du master 1 répond aux mêmes principes que ceux de la licence. En revanche, en master 2, les étudiants suivent obligatoirement une formation en alternance. Véronique Hours estime que « l’insertion professionnelle est de 100% au bout d’un an, aussi bien pour les techniciens que pour les ingénieurs ».
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Pour en savoir plus, consultez http://ig2e.univ-lyon1.fr.
