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Le Cerg s’équipe d’une des trois boucles d’essais au monde pour tester les installations nucléaires

Thierry Ernoult et Robert Laborde, président et directeur du Cerg (3e et 5e sur la photo) recevaient professionnels et élus, parmi lesquels David Hissette adjoint à l’Economie de Pont-de-Claix, Morad Bachir-Cherif, vice-président de la Métro, Christian Pichoud, vice-président du Conseil général de L’Isère en charge de l’Economie et du Tourisme (Enviscope).

Baptisée EPC3, cette énorme installation vient d’être rachetée à EDF par le Cerg. Elle est en cours de montage dans l’immense hall de 3 600 m2 du laboratoire. Elle permet de tester l’ensemble des dispositifs des organes de sécurité, pompes, vannes, clapets d’installations de sécurité des centrales nucléaires de nouvelle génération. « Nous allons tester le fonctionnement des pompes soumises à de très fortes variations de températures (de 20 à 180 °C), comme celles de l’EPR chinois de Taïshan », explique Robert Laborde directeur du site à Pont-de-Claix. Il faut également voir si les pompes peuvent supporter l’absorption des débris, qui seraient générés lors d’un accident dans la centrale.

Du nucléaire aux valves cardiaques

Aujourd’hui de plus en plus d’études sont faites par le calcul numérique, mais les tests en similitude restent un des points forts du Cerg. C’est le cas de l’élimination des bulles à la sortie des turbines Pelton dans les centrales hydro-électriques, ou des installations pétrolières sub-sea où est testée la séparation du pétrole, du sable et de l’eau. Ce sont souvent des dispositifs en modèle réduit, comme la configuration de bassins de refroidissement, pour lesquels il faut diminuer le coût du génie civil, mais pas toujours comme dans le cas de valves cardiaques, où c’est l’inverse.

Une nouvelle vie pour le Cerg

En plein essor, le Cerg compte aujourd’hui 15 salariés. « La moyenne d’âge est passée de 54 à 35 ans et nous avons doublé le chiffre d’affaires, depuis le rachat du Cerg à Alstom » commente Thierry Ernoult, président de la société. En 2007 cet ingénieur, alors directeur d’un laboratoire à Bourgoin-Jallieu, apprend que le Cerg risque de fermer ses portes. En répondant à l’appel d’offres, il donne ainsi une nouvelle chance à ce laboratoire, qui fêtait le 29 novembre dernier ses 50 ans.

antoine.reboul@enviscope.com

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