Depuis le dimanche 10 juin, une dizaine de stations alpines appartenant au réseau « Perles des Alpes », organisent l’opération « SuperAlp » , pour démontrer la possibilité de mobilité durable dans l’arc alpin de la France à l’extrême est de l’Italie. L’opération suivie par des journalistes européens permet de vérifier sur le terrain qu’il est possible de relier les « perles » du collier sans voiture, mais en utilisant trains, trains de montagne, téléphériques, car, marche, vélo.
SuperAlp conclut le programme « Alpine Awareness » sur la mobilité dans le cadre des coopération « Intererreg III B », Espace Alpin financé par l’Union Européenne. RhonalpEnergie Environnement ( agence régionale de l’énergie) a participé à ce programme piloté par la province italienne de Belluno. L’opération SuperAlp soutenue par Rhônalpenergie Environnement, a été largement montée par l’Öko-Institut e.V de Bolzano. Pour Marcella Morandini, de cet institut de la région autonome du Haut Aldige, la coopération et l’échange d’expériences sont indispensables et efficaces.
Les responsables du tourisme en milieu alpin ont pris conscience des effets négatifs des transports routiers sur l’environnement global, mais aussi sur l’environnement proche de leurs stations : bruit, pollution, encombrement, insécurité, pollution des eaux. RhônalpEnergie Environnement, rappelle Laurent Cogerino, de l’agence rhônalpine,a participé à la mise en place de plusieurs outils et de plusieurs actions : brochure dans les Alpes sans ma voiture, liste des meilleures pratiques dans les Alpes de Rhône-Alpes, sensibilisation des enfants avec l’aide de France Nature Environnement, plans de déplacements sur huit sites alpins, rencontres sur la mobilité douce en 2006. En France, le réseau des Perles des Alpes comprend trois stations : Les Gets, Villars de Lans, et Morzine-Avoriaz. La station des Gets a engagé depuis 2001 des actions qui en font un laboratoire de la mobilité durable dans le contexte français, très différent des autres contextes européens.
Mais d’autres stations sont beaucoup plus avancées. Chamois, dans le Val d’Aoste ( Italie), a choisi ne n’être accessible que par un téléphérique, alors qu’à Arosa, dans les Alpes des Grisons ( Suisse) un vacancier sur deux arrive par le train.
Vélo : un développement à coordonner avec les autres modes de transport
Le développement du vélo en Auvergne Rhône-Alpes doit être coordonné avec le développement des modes de transport en commun, notamment le train. La création de parcs de stationnements dans les gares est urgent. Le développement du vélo, a...