Plusieurs opérations sont en cours ou envisagées qui pourraient permettre la renaissance du train en Ardèche.
Certes, le Chemin de Fer Touristique du Vivarais, le Mastrou géré par une association entre Tournon et Lamastre a connu cette année des difficultés. Une mesure de liquidation judiciaire a été prononcée par le tribunal de commerce d’Aubenas le 22 juillet dernier. Les difficultés de l’association gestionnaire ont entrainé la suppression du trafic pendant la saison 2008. Le Conseil Général de l’Ardèche étudie des propositions de reprise qui devraient se concrétiser à la rentrée 2008 pour une réouverture du site en 2010, voir 2009, explique le site internet du Chemin de Fer du Vivarais.
Les 33 kilomètres du Chemin de Fer du Vivarais relient Tournon sur Rhône, sur la rive droite du fleuve, à la montagne ardéchoise, en remontant la vallée sinueuse du Doux. La ligne à voie étroite construite en 1886 faisait partie du réseau des Chemins de Fer Départementaux (CFD). L’inauguration eut lieu le 12 juillet 1891, mais devant le faible trafic, la ligne a été fermée il y a longtemps avant d’être reprise par une association de passionnés qui l’a exploitée dans une optique touristique.
Le Teil-Aubenas
Un autre projet de développement de train touristique est géré par l’association Viaduc 07 qui exploite une ancienne ligne SNCF, désormais privée, de 14 Km. Le tronçon se situe entre les gares de Vogüé et de St Jean le Centenier. Selon nos nformations , l’association envisage d’allonger la ligne exploitée depuis Le Teil. Au Teil, la voie remonte la vallée du Frayol, et rejoint Saint Jean le Centenier. La SNCF a cédé à l’association plusieurs rames 4630 qui permettent d’accroître l’offre.
Enfin une troisième voie ferrée devrait prendre progressivement du service en Ardèche, la voie la rive droite du Rhône. Depuis plusieurs mois l’idée est avancée d’une reprise du trafic voyageurs entre le sud de l’Ardèche et le Gard. Le projet prévoit de réaliser entre le Teil et Avignon, dans un premier temps, cinq aller retour par jour. Les trains pourraient ainsi rejoindre la voie de la rive gauche, car le sud de l’Ardèche est assez mal relié aux gares de la rive gauche. Dans une première phase, en 2009, la ligne fonctionnerait avec des autocars, afin de mesurer la demande, de présenter une offre, de mettre en place des haltes dans les gares. L’étape suivante pourrait être ,après aménagement des gares, la mise en place de trains proprement dits, avec éventuellement, à terme, la reprise du trafic ferroviaire sur la rive droite jusqu’à Nîmes.