« Le modèle du groupe INSA est attractif, car il attire de plus en plus de candidats, tant pour le cycle après bac que pour le cycle ingénieur (bac+3) ». Cette année, 20 000 élèves ont candidaté pour rentrer à l’INSA, 13 000 au niveau bac, 7 000 pour le cycle ingénieur” Tel est le constat présenté lors de la conférence de presse de rentrée, par Alain Storck, directeur général de l’école d’ingénieurs.
Le nombre de candidats est en constante progression depuis plusieurs années et Alain Storck explique que « pour le niveau bac, il y a eu 40% d’augmentation en cinq ans. Il y a un élève admis pour six à dix candidatures ». Concernant le cycle ingénieur, à partir de la troisième année après le bac, le modèle de l’INSA confirme aussi son attractivité. Et les résultats sont positifs sur le plan de l’insertion sur le marché du travail. En effet, 85% des élèves de la promotion 2009 ont trouvé un emploi en moins de six mois, et la moyenne de recherche d’emplois est de l’ordre de deux mois.
Privilégier la diversité et la réussite.
L’INSA de Lyon continue à mettre l’accent sur la diversité des recrutements. Depuis plusieurs années, l’INSA a lancé des actions pour favoriser l’admission de jeunes issus de milieux moins favorisés. Alain Storck, a rappelé que « l’année scolaire 2010-2011 doit être une année de promotion de la diversité et de la réussite ». Depuis trois ans, l’INSA s’est rapproché de lycées situés dans des quartiers « difficiles », comme le lycée Jacques Brel à Vénissieux. L’objectif est que des élèves issus de ces quartiers puissent intégrer l’école. Si la première année de cette démarche, un seul élève a été admis dans le cycle après bac, dix élèves l’ont intégré l’an dernier. Sept ont réussi à passer en deuxième année, un seul a abandonné en cours d’année, un autre a redoublé et un a été exclu.
Cette recherche de la diversité concerne aussi les filles. Selon Alain Storck, « l’INSA de Lyon compte actuellement 34% de filles ». L’objectif à long terme est qu’il y ait autant de filles que de garçons. A la création de l’Institut, il y a plus de 50 ans, il y avait seulement 4% de filles.
Jean Baptiste Jacquet
