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A Balan, Arkema accroit sa production en maîtrisant ses rejets

A l’usine Arkema de Balan ( Ain), la croissance de la production a été déconnectée de la consommation de matière première et des rejets.


L’usine Arkema, de Balan dans l’Ain, livre deux familles de produits. Elle fabrique des PVC , Polychlorure de vinyle et des EVA Haute Teneur pour des usages plus nobles. Les PVC ont des usages généraux ( tubes, profilés pour portes et fenêtres, bouteilles alimentaires, flacons pour cosmétiques, tuyaux d’arrosage, revêtements pour sols et murs. Les EVA entrent dans la fabrication de films techniques, d’adhésifs, d’encres, de vernis, d’additifs pour le gazole grand froid ou pour des bitumes spéciaux.


De 1992 à 2006, la production sans compter les EVA, est passée de 170 000 à 270 000 kilo tonnes. L’indice de présence dans l’air rejeté de Composés organiques volatils, de CVM, de HCI est passé de 1 en 1992 à 0,2 en 2004. Il est remonté à partir de 2004 lorsque l’usine a utilisé e gaz pour ses chaudières.


Pour les déchets, l’indice est passé de 1 en 1989, à 0,2 après une série d’investissements ou une série de changement dans la gestion du site: récupération des déchets, valorisation des PVC humides, déshydratation des boues, réduction des boues. Pour l’eau, l’indice est passé de 1 en 1989 à 0,3 après neutralisation des effluents, amélioration de la station d’épuration, utilisation de nouveaux anti-coagulants, installation d’une station biologique.


Le lancement de production d’EVA en 2005, après l’arrêt de production de polyéthylène, a dégradé un peu les performances environnementales, avec l’apparition de certains rejets plus difficiles à maîtriser. En cinq ans, l’entreprise a investi 50 millions dans cette reconversion, et autant dans d’autres actions, ce qui représente un tiers de l’investissement annuel du groupe.


L’usine est certifiée Iso 14001 ( environnement), ISO 9001 ( qualité). Les matière premières arrivent soit par trains,soit par deux pipes, dont un depuis le site Arkéma de Saint-Fons lui-même alimenté par la voie fluviale. Mais les produits finis quittent l’usine par camions. Chaque jour 50 camions quittent Balan pour des destinations de 800 kilomètres en Europe, qui exigent une souplesse que le ferroviaire ne permet pas. Le prix du PVC est tel que les coûts de transports multimodal sont un handicap.


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