Le 4 septembre 2014, les techniciens de la centrale nucléaire de Bugey ont réalisé une activité de maintenance sur des capteurs spécifiques répartis autour du coeur du réacteur numéro 3 , des “chaînes neutroniques de puissance” permettant de cartographier et surveiller en permanence la répartition homogène de la puissance du réacteur.
Lorsque ces capteurs doivent subir ce contrôle, la surveillance de la puissance du coeur doit être effectuée au moins une fois par heure, en utilisant
notamment l’un des autres capteurs appelés ”thermocouples” équipant le réacteur.
Or, le 8 septembre 2014, les techniciens ont constaté un dysfonctionnement sur le thermocouple utilisé, ce qui invalide la mesure réalisée le 4 septembre lors de l’activité de maintenance.
L’indisponibilité de ce thermocouple n’a eu aucune conséquence sur la sûreté de l’installation ni sur l’environnement. Elle engendre cependant le non respect d’une règle d’exploitation, que la direction de la centrale a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le 12 septembre 2014, au niveau 1 de l’échelle INES (qui compte 7 niveaux).
Un laboratoire commun pour se pencher sur les matériaux pour la transition énergétique
Le CNRS, l’ENS de Lyon, IFP Energies nouvelles (Ifpen), Sorbonne Université, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et l’Université de Strasbourg créent le laboratoire commun Carmen, dans le domaine de la caractérisation des matériaux pour les énergies nouvelles. Les partenaires réunis...