Le redémarrage d’un réacteur se déroule en plusieurs étapes. A chaque nouvelle étape, des matériels (vannes, pompes, cellules électriques…) doivent être manœuvrés afin de remettre en service différents circuits (vapeur, eau, alimentations électriques).
Lors de cette phase, les opérateurs en charge du pilotage du réacteur depuis la salle de commande actionnent trois commutateurs électriques. Le lundi 28 septembre, les opérations de redémarrage du réacteur 4, ces derniers sont positionnés « hors service » alors qu’ils auraient dû être en position « en service ». Ce constat est fait 7 h après leur positionnement. Dès la détection de cet écart, les techniciens interviennent sur ces matériels afin de les remettre dans la position adéquate. L’écart a été sans conséquence sur la sûreté et le fonctionnement des installations. Cependant, compte tenu du non respect des règles générales d’exploitation et du délai de détection, la direction de la centrale a déclaré le jeudi 1er octobre 2015 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.
Hydrogène : le projet normand Eas-Hymob fait son premier bilan
Un premier bilan du projet Eas-Hymob en Normandie a été dressé le 4 décembre. Quatre ans après le démarrage de ce programme qui mobilise largement des entreprises aurhalpines, la région compte 10 stations et une quarantaine de véhicules en exploitation....



