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Capture et stockage du carbone: l’Europe fait le point à Lyon

L’Union Européenne – c’est à dire aussi nous – a fixé en matière d’énergie, de grands objectifs pour 2020, les trois 20. Les 27 pays de l’Union devront avoir réduit leur consommation d’énergie en 2020, de 20%. Les énergies renouvelables devront représenter 20% des besoins. Et les émissions de CO2 ( dioxyde de carbone) devront avoir baissé de 20%. Pour ce dernier objectif, quatre grands programmes ont été lancés.



Jusqu’à jeudi, environ 200 spécialistes européens de la capture, du transport et du stockage du CO2 font le point à l’Institut Français du Pétrole ( IFP) à Solaize, au sud de Lyon, sur les programmes déjà bien avancés pour certains. Ils ont été accueillis par Pierre-Henri Bigeard, directeur général de l’Institut Français du Pétrole.



Etudier les stockages


Le premier programme CASTOR (CO2 from CApture to STORage), a pour objectif d’étudier la faisabilité et l’acceptation de stockages géologiques, d’étudier des sites possibles en Europe, d’élaborer une stratégie globale qui intègre la séquestration, le transport, et le stockage. En effet pour le moment un seul site de stockage fonctionne en Europe, en Norvège.


Parmi les entreprises engagées, figurent des entreprises françaises, comme Gaz de France, Electrabel, Alstom Energie, et pour les centres de recherche l’IFP et le BRGM.


Le programme bénéficie d’un budget de 15,8 millions d’euros, dont 8,5 sont apportés par l’Europe, 2,7 par les industriels.



Enlever le carbone avant la combustion



Le programme ENCAP a pour objectif de valider des techniques de précombustion.


L’objectif est d’enlever le carbone du combustible, avant la combustion, par une série de réactions chimiques. Mais les procédés, s’ils peuvent s’adapter à des combustibles variés, sont délicats à mettre en place et à gérer. L’objectif, rappelle Leif Brandels, de Vattenfall, entreprise allemande engagée dans le projet, est de capturer 90% du carbone et d’arriver à un coût de 20% la tonne de carbone stockée. Le programme d’une durée de cinq ans, mobilise un budget de 22,2 millions d’euros, dont 10, 7 apportés par l’Union.



Séparer carbone et hydrogène dans les hydrocarbures



Troisième programme, Dynamis, qui vise à séparer dans des hydrocarbures, le carbone séquestré, de l’hydrogène, utilisé comme combutible, qui ne produit que de la vapeur d’eau lors de sa combustion. Enfin, le programme CACHET(Carbon capture via hydrogen energy technology) vise aussi à produire de l’hydrogène.


Ces programmes ont des degrés d’avancement très divers.Mais il faut persévérer dans l’effort de recherche en accentuant même les actions. Jeroen Schuppers,qui représentait ce mardi la Commission européenne a insisté sur le rôle pilote des industriels dans une mutation qui ne peut laisser les ” choses” évoluer naturellement. L’Europe doit disposer d’un large portefeuille de technologies,qu’elle pourra appliquer sur son territoire, mais aussi exporter.


Il faut d’autant plus chercher que 2020 n’est qu’un cap. L’objectif est de diminuer les émissions de carbone de 60 à 80% d’ici à 2050.


michel.deprost@free.fr




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