L’autorité de sûreté nucléaire japonaise (NISA) précise selon la CRII RAD que ce classement provisoire repose sur des calculs estimatifs et que les rejets ne représenteraient que 7 à 12% des rejets de TCHERNOBYL. La CRII RAD estime que les calculs auraient dû être faits bien plus tôt et mis au service de la protection des populations.
La CRIIRAD prépare actuellement un document de référence sur les niveaux d’exposition des habitants des régions qui subissent depuis un mois l’impact des rejets radioactifs de la centrale accidentée.
Le reclassement est basé sur les évaluations de rejets atmosphériques effectuées par l’autorité japonaise de sûreté nucléaire (NISA , nuclear and industrial safety agency) et par la commission de sûreté nucléaire japonaise (NSC, nuclear safety commission) mais les hypothèses et calculs ne sont pas communiqués. Il s’agit des rejets effectués à ce jour. Cela ne préjuge pas des évolutions à venir. Par ailleurs, ces évaluations ne concernent que les rejets de produits radioactifs dans l’atmosphère, les rejets dans l’Océan Pacifique , massifs mais non documentés, n’étant pas pris en compte.