27 novembre : Inventer la connaissance par Michel Morvan, Professeur d’Informatique à l’ENS Lyon, directeur EHESS
28 novembre :Jean-François Ternay, docteur et réalisateur de films scientifiques: Le problème de l’image dans la vulgarisation scientifique. Les images de sciences sont des représentations qui n’ont de sens qu’en regard des processus et des finalités de leur production. Qu’en est-il quand elles sont diffusées dans des revues grand public, dans des films de télévision,
quand elles sont privées du contexte de leur production ?
29 novembre : Christophe Bailly, Professeur à l’ECL: De la recherche fondamentale à l’application dans la vie quotidienne : l’exemple de recherches en acoustique
La réduction du bruit des transports, aériens et terrestres, représente un enjeu économique et sociétal considérable. Les solutions à imaginer peuvent difficilement être obtenues par optimisation des configurations actuelles, et doivent par conséquent se construire sur des techniques très innovantes. Le conférencier s’attachera à illustrer ces propos sur quelques exemples tirés de l’aéronautique et de l’industrie automobile tout en montrant le fonctionnement d’une équipe de recherche universitaire et le rôle des différents acteurs.
4 décembre : Christian Mari, Président de Teuchos, groupe Safran: Mondialisation : Menace ou opportunité pour l’innovation technologique ? Quelles sont les conséquences de l’échange de connaissance, de la protection du savoir et du savoir-faire à travers :
l’offshoring des entreprises qui vendent leur savoir pour vendre leurs services ou leurs produits.
l’offshoring des ingénieurs qui partent à l’étranger.
5 décembre : Daniel Gourisse, ancien directeur de l’Ecole Centrale Paris: L’Europe et ses formations d’ingénieur Après l’âge d’or de la Renaissance, c’est l’émergence de la première révolution industrielle qui provoque l’apparition de deux modèles d’ingénieurs : le modèle anglais de l’ingénieur civil, appuyé sur la culture empirique de l’atelier, et le modèle continental de l’ingénieur d’État, avec la création des premières « écoles spéciales ». La création de l’École Centrale des arts et manufactures, qui formalise le concept nouveau de « science
industrielle », est à l’origine de la multiplication d’écoles formant des ingénieurs civils sur tout le continent. Au cours du XIXème et du XXème siècles, les formations continentales se diversifient, à la fois pour mieux répondre aux besoins de la Société et pour mieux s’insérer dans les cultures nationales. La diversité culturelle et la qualité de nos ingénieurs sont une grande richesse pour notre continent. Elle paraît bien adaptée à la solution des défis qui se
présentent et qui sont rapidement analysés. Le modèle unificateur L/M/D pour les enseignements supérieurs adopté par de nombreux pays européens doit être
appliqué avec prudence et imagination pour préserver cette diversité.
6 décembre : Mme Florence Devouard, Présidente Fondation Wikimédia
Wikipédia : point sur un projet d’encyclopédie collaborative et questions ouvertes
Pour en savoir plus: www.efferve-sciences.ec-lyon.fr/