En 2017, la centrale nucléaire de Tricastin (Drôme) avait conforté, selon un communiqué de l’établissement, une portion de la digue du canal de Donzère-Mondragon afin qu’elle résiste à un séisme dit « de niveau majoré de sécurité ». Cette portion de la digue avait été élargie de 30 mètres sur toute sa hauteur. La centrale avait déjà annoncé que d’autres travaux de renforcement seraient entrepris afin que la digue résiste au séisme extrême défini après l’accident de Fukushima.
Aujourd’hui, après deux ans de travail et de concertation, l’Autorité de sûreté, en accord avec EDF, a fixé un calendrier. Cette deuxième phase des travaux devra s’achever en 2022. Ce délai prend en compte le temps des travaux mais aussi celui de la procédure administrative nécessaire dès lorsqu’un ouvrage hydraulique est modifié.
Le renforcement prévu ne sera pas visible car il sera effectué dans le sol, au pied de la digue, pour consolider sa stabilisation. En attendant sa réalisation, la centrale maintiendra la surveillance et les moyens matériels et humains en place pour pouvoir intervenir rapidement après un séisme, si l’état de la digue l’imposait.
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