« Il existerait un gène de l’obésité, de l’addiction, de la délinquance… »
« Les femmes seraient douées pour faire plusieurs choses à la fois, car les communications entre les deux hémisphères de leurs cerveaux seraient plus développées. » « Avec les nouvelles techniques d’imagerie cérébrale, on pourrait déterminer les orientations sexuelles des individus. »
De nombreux discours (médiatiques, politiques…) invoquent régulièrement les gènes, les hormones ou le cerveau pour justifier nos particularités et expliquer certains comportements considérés comme « déviants », ou hors-normes. Que nous disent les recherches scientifiques actuelles sur ces sujets ? Quel rôle joue le biologique dans la construction de nos identités ? Facteurs biologiques d’un côté, facteurs culturels et sociaux de l’autre, de quoi parle-t-on vraiment ? Quels sont les enjeux de ces différentes manières de définir les êtres humains ?
Des chercheurs et experts de différentes disciplines viendront partager leurs connaissances et questionnements sur ce sujet primordial et particulièrement d’actualité.
Débat animé par Philippe Petit, journaliste à France Culture et Marianne.
Intervenants :
- Jean-Michel Besnier, philosophe et docteur en sciences politiques, professeur à l’Université de Paris IV – Sorbonne
- Olivier Gandrillon, biologiste moléculaire, directeur de recherche au Centre de Génétique et de Physiologie Moléculaire et Cellulaire (UCBL, CNRS), Lyon
- Philippe Meirieu, professeur des universités en sciences de l’éducation, Lyon
- Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de Recherche à l’Institut Pasteur, Paris
Infos pratiques:
le 6 décembre de 19h à 21h au Palais de la Mutualité
1 Place Antonin Jutard, Lyon 3ème
Métro D et Tram T2 – Arret Guillotière
Entrée gratuite, inscription et information sur notre site Internet