1. Accueil
  2. /
  3. Actualités
  4. /
  5. Environnement
  6. /
  7. Le petit gibier préoccupation...

Le petit gibier préoccupation des chasseurs dans le Rhône

La Fédération des chasseurs du Rhône met l’accent sur la situation du petit gibier, très touché par les bouleversement des milieux depuis quelques décennies : suppression des haies, suppression de nombreuses espèces de végétaux et d’animaux par la lutte intensive avec herbicides et pesticides. L’amélioration de la situation du petit gibier est donc un des objectifs prioritaires de la mise en œuvre du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique approuvé par le Préfet du Rhône, rappelle la Fédération des Chasseurs du Rhône, au moment de l’ouvertue de a chasse.


Le lapin de garenne a souffert de la disparition des haies et des boqueteaux La disparition d’une haie, d’un boqueteau peut menacer la survie de ce gibier dont la distance d’éloignement de ses terriers est au grand maximum de l’ordre de 500 mètres (pour les plus curieux !). La lapin de garenne souffre aussi de la présence de deux terribles maladies virales : la myxomatose et la VHD. Mais le comportement des populations est variable car dans certains secteurs, les populations semblent bien se porter malgré la myxomatose. L’état des populations est extrêmement variable d’une commune à une autre, voire même au sein de chaque territoire de chasse. Sur les territoires de chasse péri-urbain de l’Est du département la fédération note une augmentation notable des populations. Sur près de 50 associations de chasse volontaires, une dizaine de territoires ont été retenus avec comme priorité d’action la réimplantation du lapin de garenne qui a besoin de véritables corridors biologiques pour assurer sa survie notamment contre les maladies (myxomatose, VHD) dont il est encore trop souvent victime.


Lièvre: bonne santé


Le lièvre se porte bien depuis plusieurs années dans le Rhône grâce aux efforts stricts de gestiondes associations de chasse avec des secteurs où le temps de chasse et les prélèvements autorisés sont limités au maximum. Le développement de l’enherbement dans les vignes et les arbres fruitiers, est encouragé par des actions conjointes menées par le milieu agricole et les chasseurs. C’est le cas dans le Beaujolais. L’enherbement est utile pour lutter contre l’érosion des terres et la rétention des produits phytosanitaires. Il favorise le développement du lièvre. Le tableau de chasse prévu pour la saison en cours est de l’ordre de 8.000 à 9.000 individus.


Cette année, à titre expérimental, plusieurs associations solliciteront leur vétérinaire pour une radiographie de la patte avant des lièvres prélevés dès le premier jour de chasse afin de connaître la réussite de la reproduction de l’espèce (identification jeunes et adultes) et adapter en conséquence la période de chasse. La présence ou non d’un cartilage permet de déterminer l’âge, donc de savoir si la reproduction au printemps a été bonne.


Faisan: améliorer les lâchers


Le faisan lui, a souffert de la « modernisation » de ses techniques d’élevage. En clair, beaucoup de faisans étaient élevés en volière assez étroite et brutalement relâchés quelques jours avant l’ouverture. Les oiseaux n’avaient évidemment que peu de chances d’échapper aux tirs de chasseurs impatients ! Pour reconquérir des populations naturelles, un travail important sur le territoire doit être réalisé en terme d’agrainage, de cultures, de couverts et de limitation des prédateurs. « Plusieurs associations de chasse testent le principe de la volière anglaise, une volière ouverte, mis en réserve, des jeunes faisans sont lâchés en grand nombre afin qu’ils puissent progressivement coloniser les biotopes proches du site non chassé. » explique Charles Jullian, directeur de la Fédération des Chasseurs.


La perdrix rouge tire son épingle du jeu peut-être en raison du réchauffement climatique. L’espèce se remet tout doucement des résultats catastrophiques de sa très mauvaise reproduction de l’année dernière. La perdrix grise dont l’aire de répartition est située en limite sud pour la région, est en forte régression. Dans le cadre de la mise en œuvre de son Schéma Départemental de Gestion Cynégétique, une étude globale de la situation de l’espèce a été réalisée dans le cadre d’une formation universitaire.


Chevreuil : près de 3000 animaux au tableau de chasse


La Commission Départementale de Mise en Oeuvre du Plan de Chasse pour le chevreuil présidée par le Préfet a fixé un prélèvement de 2.960 individus pour le Rhône. Le phénomène de mortalité anormale du chevreuil toujours inexpliqué bien que constaté encore sur certains territoires semble en baisse. Les associations ont diminué leur demande d’attribution dans ces secteurs. Le chevreuil progresse toujours dans le sud du département (Givors, Loire sur Rhône). Les dégâts restent localisés dans les zones arboricoles du département et concernent les dégâts sur les jeunes plantations d’arbres fruitiers (cerisiers, pommiers…) petits fruits rouges et pépinières. La chasse permet de réduire la pression des animaux sur les cultures.


Pour le sanglier la gestion par massif forestier i n’empêche pas l’espèce de venir coloniser des espaces et massifs forestiers périurbains notamment à l’ouest et au nord de Lyon. La bonne quantité de fruits constatée cette année, devrait favoriser la croissance de la population. Le tableau de chasse qui a été de 1.137 animaux la saison écoulée devrait être en légère diminution. Les dégâts de grand gibier aux cultures agricoles financés par les chasseurs à hauteur de 50.000 à 60.000 € annuellement concernent principalement des dégâts de sanglier sur maïs, prairie et céréales à paille. Dans certains secteurs où le sanglier n’est pas chassé (réserves), les dégâts de sangliers sont en augmentation et situés souvent sur les mêmes parcelles agricoles. Certaines parcelles agricoles demeurent exploitées dans des secteurs à risques. Cette situation rend parfois les relations difficiles avec certains agriculteurs dont les cultures sont régulièrement visitées par les sangliers.


Enfin, Charles Jullian souligne l’importance des populations de renards. La surveillance de cette espèce est nécessaire car elle peut être vectrice de maladies, comme la rage, dont le territoire français est aujourd’hui indemne.



Pour en savoir plus sur la Fédération des Chasseurs du Rhône: www.fdc69.com.


LinkedIn
Twitter
Email

à voir

Related Posts

Le cimetière jardin de Villefranche Beaujolais Saône gagnant des Trophées Paysagistes pour l’Environnement

La deuxième édition des Trophées Paysagistes pour l’Environnement, qui met à l’honneur les professionnels privés et publics du secteur pour leur démarche environnementale innovante, a couronné le cimetière-jardin de Gleizé, géré par la Communauté d’Agglomération de Villefranche Beaujolais Saône. ©Villefranche-Beaujolais...

Mag2lyon numéro 163

NEWSLETTER

Rececevez réguliérement par mail nos dernier articles publiés

Lire la vidéo
Lire la vidéo
Lire la vidéo

Derniers articles publiés

Enquêtes

Reportage Vin 31

Dossiers

Territoires

Environnement

Energie

Mobilité

Médiathèque

économie

économie durable

bioéconomie

économie circulaire

Construction et aménagement

Recherche

Welcome Back!

Login to your account below

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.