Pour Bruno Cabut, premier vice-président de l’Union professionnelle artisanale de Rhône-Alpes (membre de l’Union professionnelle artisanale au niveau national, www.upa.fr)
, qui reprend les propositions avancées par les six organisations, l’économie française doit valoriser ses ressources humaines.
” La main d’œuvre française est qualifiée et la France bénéficie d’un dynamisme démographique remarquable en Europe. Mais le taux d’emploi est en France, plus faible que dans la majorité des autres pays européens aux deux extrémités de la vie : pour les jeunes et pour les séniors” explique le premier vice-président de l’UPA en Rhône-Alpes.
Meilleure adéquation entre formations et entreprises
La compétitivité peut être améliorée en obtenant une meilleure adéquation entre les besoins de l’économie et les formations professionnelles, qu’elles soient universitaires ou par apprentissage. Un énorme travail doit être réalisé au niveau de l’orientation et de l’information sur les métiers.
Les entreprises doivent faire évoluer leur mode de recrutement. Les petites et moyennes entreprises doivent mettre en avant les perspectives d’emploi et de carrière qu’elles peuvent proposer. Les entreprises doivent développer la gestion prévisionnelle l’emploi et des compétences (GPEC). Elles doivent prendre en compte les aspirations des salariés.
Il est nécessaire d’étendre la formation continue aux salariés, qui jusqu’à présente y accèdent le moins. Trop souvent en effet, la formation continue bénéficie aux mêmes salariés (mêmes secteurs, mêmes entreprises, mêmes catégories). La formation continue doit permette de répondre aux besoins des entreprises, mais aussi aux aspirations des salariés.