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Consommation responsable : MyLabel veut transformer l’offre en donnant le pouvoir aux consommateurs

La start-up Mylabel, qui a lancé en avril dernier une appli d’évaluation des produits de consommation selon des critères de sanitaires, environnementaux et sociaux, s’implante à Lyon après une levée de fonds réussie de 130 000 €. 

La levée de fonds de MyLabel, présidée par Christophe Hurbin (deuxième à gauche) lui a permis de recruter 3 personnes sur Lyon. ©B.Mortgat

Fondée en 2017 par Christophe Hurbin, Tarik Tiré, Loïc Tanant et Frank Leprou, Mylabel développe une appli pour smartphone qui se veut citoyenne, visant à aider les utilisateurs à adopter une consommation alimentaire saine et responsable, et les entreprises à construire une offre de produits durables, en adéquation avec les attentes des consommateurs.

« Trois quarts des consommateurs n’ont plus confiance dans la communication et les informations données par les grandes marques et les distributeurs. Ils sont 80 % à rechercher des produits plus respectueux de l’environnement, mais 64 % jugent de plus en plus difficile de s’informer », constate Christophe Hurbin, président et cofondateur de Mylabel, dont l’appli vise à répondre à ces attentes : proposer une évaluation multicritère des produits en s’appuyant sur des tiers de confiance associatifs.

Un choix personnalisé de critères

Concrètement, l’appli permet à l’utilisateur de scanner le code barre des produits sur lesquels il désire des informations, et d’obtenir immédiatement des évaluations de ceux-ci en fonction de 21 critères répartis en trois domaines : santé, environnement et société. Un plug-in pour navigateur est également proposé, qui permet d’utiliser le service sur plusieurs sites de courses en ligne (Carrefour, Hourra, Monoprix, Leclerc). L’utilisateur a la possibilité de choisir les critères qui sont importants pour lui, et ainsi d’obtenir une évaluation personnalisée (contrairement aux autres applis jusqu’ici disponibles) lui permettant d’agir sur sa consommation et d’en suivre le bilan.

Les retours des premiers utilisateurs montrent que les principaux indicateurs plébiscités par les consommateurs sont ceux concernant la santé (pour 84 % d’entre eux), notamment ceux relatifs à la présence de pesticides et de perturbateurs endocriniens. Viennent ensuite les critère environnementaux (65 %), avec la présence d’huile de palme et l’origine locale des produits, puis les critères sociaux (48 %) avec le travail des enfants, le bien-être animal et la juste rémunération des producteurs.

Des ONG tiers de confiance

Les évaluations sont produites par un réseau d’ONG partenaires crédibles auprès des consommateurs (comprenant déjà notamment INC 60 millions de consommateurs, OpenFoodFacts, CIWF France, Greenpeace…). 700 000 produits sont d’ores et déjà référencés, dont 82 % ont au moins une évaluation sur un critère.

Statutairement engagée dans l’économie sociale et solidaire (ESS), l’entreprise a obtenu l’agrément Esus, qui identifie les entreprises de l’ESS à forte utilité sociale. En conséquence, elle s’engage à ne pas faire de publicité et à ne pas commercialiser les données personnelles collectées, mais fonde son modèle économique sur l’agrégation de données anonymisées revendues aux fabricants de produits et aux distributeurs pour leur permettre de faire évoluer leur offre dans un cercle vertueux, en fonction des attentes éthiques, sanitaires et environnementales des consommateurs.

Objectif 100 000 utilisateurs

Lancée en avril dernier, l’appli a déjà été téléchargée 25 000 fois, mais l’objectif de l’entreprise est d’atteindre cette année le cap des 100 000 utilisateurs afin de disposer d’un panel vraiment représentatif.

Pour financer son développement, MyLabel vient de boucler une levée de fond de 130 000 € sur la plateforme de crowdfunding WeDoGood et s’engage à reverser une partie de son chiffre d’affaires aux personnes qui y ont participé. Ce financement a déjà permis d’embaucher 3 personnes pour intégrer de nouveaux contenus et lancer les nouvelles versions de l’appli. Les futurs développements permettront d’étendre le service à des produits non alimentaires, en commençant par les produits de beauté, et de le proposer dans les autres pays européens.

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