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Déchets nucléaires : le Réseau Sortir du Nucléaire reproche aux parlementaires de refuser le débat

Le Réseau Sortir du Nucléaire (qui a refusé de participer aux groupes de travail du Plan National de Gestion des déchets nucléaires) estime que « pour les producteurs de déchets nucléaires, la rentabilité passe avant la sûreté de nos enfants et petits enfants ». Le réseau cite le rapport de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques dont les rapporteurs « s’inquiètent de l’envie des industriels d’aller au moins coûteux, donc au plus expéditif, en matière de stockage des déchets les plus dangereux, de type Faible activité Vie longue et Haute Activité Vie Longue.La crédibilité et la sécurité des projets d’enfouissement et de réduction des déchets nucléaires risquent d’être remises en cause par les industriels du secteur au nom de la rentabilité à court terme“, s’est alarmé l’office, rappelle le Réseau.

Le réseau associatif rappelle que « le projet d’enfouissement de Bure (Meuse) a vu fin 2010 son coût évalué à la hausse, passant de 15 milliards à 35 milliards d’euros. Et ce n’est qu’un site parmi les différents centres de stockage prévus. La recherche sur la transmutation, lancée par la loi de 2006 ne se concrétise pas, la Commission Nationale d’Evaluation ayant estimé en 2005 qu’ « on ne dispose pas à ce jour d’un système dont la faisabilité technique en configuration de transmutation est démontrée » ».

« Sortir du nucléaire » estime « qu’il n’existe aucune solution pour les déchets nucléaires » Le Réseau estime aussi que le coût de la gestion des déchets ne peut être évalué car il est selon lui « impossible d’anticiper les volumes exacts de déchets, l’organisation du démantèlement des centrales, les solutions à mettre en œuvre pour isoler la radioactivité sur des périodes dépassant la durée de la présence de l’Homme sur Terre ». Le réseau associatif estime que la provision destinée à la gestion de l’après exploitation « insuffisante » est « pour le moment sous contrôle de l’État et des parlementaires », mais la privatisation des entreprises pourrait un jour faire évoluer la gestion des déchets.

Le réseau dénonce aussi la manière dont les parlementaires souhaitent l’organisation du débat public sur le stockage des déchets. En effet (Enviscope y reviendra), les parlementaires redoutent un débat public perturbé par les opposants (comme ce fut le cas pour les nanotechnologies) et “prônent un débat restreint avec les associations”, “l’organisation de débats dans un lieu fermé, voire protégé”. “(… ) le débat public, comme prévu, aurait bien lieu, puisqu’en pratique, toutes les parties prenantes non violentes pourraient s’exprimer”.
Sortir du Nucléaire refuse de voir les opposants au nucléaire considérés comme de simples agitateurs. « Pour le Réseau « Sortir du nucléaire », le casse-tête des déchets nucléaires n’est résolu ni sur le plan pratique, ni sur le plan éthique. Il pèsera lourd sur l’avenir des générations futures et ne doit pas être traité au rabais. En ce qui concerne les millions de tonnes de déchets déjà existants, la réelle évaluation de leur impact sur le coût tant financier que social de l’électricité ne doit plus être remise à demain ! Face à l’impasse généralisée dans le monde, une seule solution s’impose : arrêter de produire des déchets nucléaires au plus vite, et lancer sans attendre la sortie du nucléaire »

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