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Des économies possibles pour les métropoles

En augmentant le temps de travail à la hauteur de la durée légale, la Ville de Lyon et le Grand Lyon pourraient économiser, selon l’association Canol (Association des contribuables de l’ouest lyonnais), 12 millions d’euros chaque année… soit 156 millions d’euros depuis 2002 !
C’est une excellente solution pour améliorer la situation financière des collectivités locales, équilibrée au prix d’augmentations de la fiscalité, souvent plus favorable  au profit des budgets de fonctionnement dont une partie est liée aux coûts de personnels.
La restauration de la bonne gestion est nécessaire pour que les collectivités investissent dans des dépenses utiles en matière d’environnement, pour rénover leur parc, intervenir dans des actions de grande ampleur pour la rénovation du parc de logement. A l’heure de l’urgence climatique il faut chercher des marges de manoeuvre.
Or d’économies, il n’en est pas question. Gérard Collomb, président du Grand Lyon a expliqué lors de la visite d’André Vallini, Secrétaire d’Etat (socialiste) à la Réforme Territoriale, que les communautés urbaines faisaient le maximum.
Augmenter les temps de travail
André Vallini, qui fut Président du Conseil général de l’Isère, a alors rappelé qu’aux commandes du département, il avait pu augmenter le temps de travail des fonctionnaires de la collectivité en le faisant passer de 32 à 35 heures. Ce qui avait généré plusieurs millions d’économie.
Pour le Grand Lyon, la recette n’est pas appliquée, loin de là. Comme le rappelle l’association Canol qui avait en 2001, demandé l’annulation des délibérations de la Ville de Lyon et du Grand Lyon entérinant ainsi les accords sur le temps de travail passés avec les syndicats. Les accords ne respectaient pas la durée légale de 1 600 heures  imposée par la loi votée au Sénat par Collomb lui-même.

En première instance, le tribunal administratif avait annulé les accords, mais la Cour d’Appel, sollicitée par le président du Grand Lyon, avait annulé la décision. Le juge d’appel avait estimé qu’ au ” vu de ses statuts, l’association Canol ne justifie pas d’un intérêt lui donnant qualité pour demander l’annulation de cette délibération ». Le juge d’appel ne statuait pas sur le fond mais votait en touche par une de ces pirouettes dont la justice embarrassée a le secret.

Depuis 2002, estime Canol, les 12 683 agents de la Ville de Lyon et du Grand Lyon travaillent une semaine par an de moins que la loi l’exige, rappelle Canol. Augmenter le temps de travail estiment des observateurs permettrait non seulement de ne pas augmenter les effectifs, mais de les réduire en ne remplaçant pas une partie des agents partant à la retraite.
Les économies réalisées permettraient de réaliser les investissements menacés, en faveur de l’environnement, de l’énergie, des transports propres.

michel.deprost@enviscope.com

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