Science

Des larves relarguent le méthane du fonds des lacs

Des larves relarguent le méthane du fonds des lacs

Chaoborus spp est une petite mouche que l’on trouve partout dans le monde, sauf en Antarctique. Elle utilise le méthane des fonds des lacs pour ses déplacements, le relâchant dans les eaux de surface, augmentant les chances du gaz de rejoindre l’atmosphère. Une étude de chercheurs de l’Université de Genève montre que l’amélioration de la qualité des eaux, réduit la présence de méthane, donc le rôle de la petite mouche.

Lors de son cycle de vie, Chaoborus spp passe entre un à deux ans sous l’eau à l’état larvaire, dans des lacs de moins de 70 mètres de profondeur. La larve passe ses journées dans les sédiments du fond et remonte la nuit en surface pour se nourrir. Afin d’effectuer ses allers-retours, elle possède des sacs d’air qu’elle module en fonction du déplacement désiré. Des scientifiques de l’Université de Genève (UNIGE), en collaboration avec l’IGB à Berlin, Swansea University et Potsdam University, ont montré (étude dans Scientific Reports) le rôle négatif joué par ces larves dans le réchauffement climatique.

Ce contenu est réservé aux abonnés...

Déjà abonné ? Connectez vous !

VOIR AUSSI