Eau : le Conseil départemental d’Ardèche veut restaurer la retenue des Collanges

   Le Département de l’Ardèche envisage de restaurer la capacité de la retenue du barrage des Collanges,  à Saint-Michel d’Aurance, dont la capacité a été réduite de presque la moitié alors qu’elle est indispensable à l’agriculture du bassin du Cheylard.

       En Ardèche, l’eau est une priorité pour l’exécutif du Conseil départemental. Ce dernier a réuni en septembre 2022 les premières assises de l’eau en associant tous les acteurs ardéchois concernés par la ressource en eau. Dans la continuité de cette réflexion menée sur la préservation de l’eau, Olivier Amrane, Président du Département s’est rendu  à la fin du mois de décembre au barrage des Collanges sur la commune de Saint-Michel d’Aurance. Au cours de cette visite il était notamment accompagné de Jacques Chabal, maire du Cheylard, de Dominique Bresso, maire de Belsentes et d’André Moins, agriculteur.

Ce bassin  représente un enjeu pour l’alimentation en eau et l’irrigation sur le bassin du Cheylard. Or, le barrage  édifié  en 1981 est sous-exploité depuis plusieurs années en raison d’un défaut d’entretien qui a laissé s’agréger un important volume de sables et de graviers, entrainant une réduction de la capacité d’une retenue d’eau aux multiples usages.  Faute d’évacuation des limons, sa capacité est limitée à 1,6 million de m³, dont seulement 900 000 m³ sont exploitables pour l’irrigation. Si rien n’est fait, la retenue sera inutilisable alors que le barrage a été conçu pour contenir jusqu’à 3 millions de m³ d’eau. La réserve constitue pourtant une ressource essentielle pour le bassin de vie du Cheylard, et plus encore depuis les épisodes de sécheresse à répétition.
Pour le Olivier Amrane, il faut agir : « Je ne pouvais me résigner à cette situation. Pour  améliorer la capacité du barrage, nous envisageons l’ouverture de la vanne de fond avant. Nous maintiendrons ce barrage et mieux encore, nous allons tout faire pour essayer d’augmenter sa capacité, de 20 à 30 %. Cela sera possible si nous parvenons à évacuer progressivement les sédiments d’année en année. Nous avons vécu une sécheresse sans précédent sur notre département, nous devons anticiper et prévoir pour l’avenir afin de préserver notre agriculture. La volonté que je porte, avec mon équipe, est de maintenir les stockages d’eau existants sur le territoire avant d’en créer de nouveaux. C’est une mesure de bon sens. ».

 

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