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Electricité: la consommation de Rhône-Alpes stable en 2013

L’arrêt de l’usine d’enrichissement d’uranium Georges Besse 1, compense en 2013 la progression de la consommation des pme et des particulier,  annoncent les données de Réseau de Transport d’Electricité. Rhône-Alpes s’inscrit de plus en plus dans les flux d’électricité européen.La consommation finale d’électricité a baissé en 2013 de 3,9%. Ce recul de la consommation régionale ‘explique principalement par l’arrêt de l’usine d’enrichissement d’uranium Georges Besse 1, remplacée par l’usine Georges Besse 2, sensiblement moins consommatrice.  La consommation a reculé en Rhône-Alpes par rapport au niveau national où elle a été stable en raison d’un hiver rude.

En dehors de la baisse provoquée par le retrait de la consommation d’EURODIF et de l’impact des journées froides, la consommation électrique régionale s’élève à 50 Térawatt heure, explique Frédéric DOHET, Directeur délégué  Réseau de Transport d’Electricité (RTE) Rhône-Alpes et Auvergne, entreprise chargée du transport de l’électricité, entre les fournisseurs, producteurs et les utilisateurs.

Consommation de pointe toujours  sensible

La consommation des  petites et moyennes entreprises et petites et moyennes industries,  et la consommation des particuliers ont continué à progresser, au rythme de 2%. Cette progression s’explique par les températures plus froides en 2013 qu’en 2012.

La consommation de la grande industrie, hors arrêt de l’usine Georges Besse 1, se stabilise. Globalement, depuis 2006, la consommation globale corrigée des effets climatiques recule d’un peu plus d’un Térawatheure.

En raison de l’importance du chauffage électrique,  Rhône-Alpes reste sensible aux  journées froides, et aux périodes de pointe. Pendant les journées froides, à 19 heures, heure à laquelle les foyers accroissent leur consommation (cuisine, éclairage, usages spécifiques de l’électricité mais aussi chauffage). La  pointe dépasse une puissance appelée qui a dépassé 10 465 MW en 2013. La puissance appelée maximale a été de 12019 MW en 2012, de 12 116 MW.  La puissance appelée augmente de 240 MW à chaque fois que la température descend de 1 degré Celsius.

Cette consommation régionale a été largement couverte par la production dans la région. Rhône-Alpes produits en effet environ le double de l’électricité qu’elle consomme. La production électricité régionale atteint  122 656 Gigawattheure, soit près du quart d’une production nationale de  550 947 GWh, soit près d’un quart de la production nationale.

Exportation d’électricité

Evidemment, ces données peuvent laisser penser que Rhône-Alpes pourrait être «  autonome ». Mais la région doit «  exporter » dans d’autres régions françaises et dans des pays voisins, près de la moitié de sa production hydraulique (principalement EDF et Compagnie Nationale du Rhône).

En fait Rhône-Alpes, malgré son potentiel énergétique s’inscrit pleinement dans la transformation énergétique du pays et d’une Europe condamnée elle aussi à une transition énergétique.

En Rhône-Alpes, il est aussi nécessaire de maitriser finement la consommation et l’équilibre avec la production. RTE a mis au point le système ECO2MIX qui permet ce connaitre chaque mois  la consommation et la production dans chaque région.  RTE développe aussi la maitrise de la pointe, et incite les gros consommateurs à développer leur effacement, c’est-à-dire à ne pas consommer pendant les périodes de pointe.  Comme les fournisseurs, le transporteur peut  rétribuer les gros  consommateurs  qui ne tire pas sur le réseau.

Réseau de Transport d’Electricité, poursuit ses investissement pour faire face au développement des énergies renouvelables, surtout globalement l’éolien ? Mas la logique de développement n’est pas seulement régionale, souligne Christian Guilloux, directeur du développement et de l’innovation pour RTE Rhône-Alpes Bourgogne.  Les investissements de RTE sont consacrés au réseau pour permettre que l’électricité de Rhône-Alpes soit mieux exportée. Rhône-Alpes s’inscrit dans un système de transport français de plus en plus intégré aux réseaux européens. Si les pays européens  ont des options  différentes  (abandon progressif du nucléaire pour l’Allemagne, la Suisse, l’Italie, développement important de l’éolien en Allemagne, du PV en Espagne)  le réseau de transport fiançais doit être ouverts aux flux d’électricité importés, comme aux flux exportés.

michel.deprost@enviscope.com

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