L’année 2010 a été marquée par un retour de la croissance économique dans plusieurs régions du Monde, mais une reprise plus molle en Europe où l’endettement des Etats a pesé sur les dépenses publiques et sur l’activité.
En 2011, la croissance devrait revenir dans les pays qui n’appartiennent pas à l’OCDE, les pays les plus développés (OCDE) connaissant une croissance inférieurs à la croissance mondiale moyenne.
Cette dynamique a des conséquences sur la demande en énergie. C’est ce qu’a rappelé ce jeudi à Lyon, Olivier Appert, président de l’Institut Français du Pétrole Energies Nouvelles, à l’occasion de la présentation annuelle du Panorama de l’Energie.
Sur la période 2010-2015, la demande de pétrole devrait augmenter fortement pour les pays non membres de l’OCDE, et décroitre dans les pays les plus développés. La demande va peser sur les capacités de production et va se déporter en partie sur les substituts au pétrole conventionnel : huiles lourdes schistes bitumineux du Canada et du Venezuela, biocarburants (atteignant 80 à 150 dollars le baril) et gaz et charbon liquéfiés (de 60 à 100 dollars le baril).
Le baril à 100 dollars
Après des oscillations en 2010, le prix du baril de pétrole est en train de remonter vers les 100 dollars le baril. Face à cette tendance, des éléments nouveaux apparaissent. Aux Etats Unis, les gaz de schistes sot devenus une source d’apprivoisement à part entière. Les Etats Unis exerceront donc une moindre pression sur le marché mondial qui connaitre une certaine détente.
Le développement des gaz non conventionnels va aussi se développer dans d’autres pays, au Canada, en Australie, en Inde, en Chine ( à partir de gaz de schistes, mais aussi à partir de gaz issu de mines de charbon. Ce développement créera des pressions environnemenales très fortes.