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Saint-Etienne et Valence: la réduction de la pollution réduirait les morts et les hospitalisations

Deux études menées en 2014 par l’Institut de Veille Sanitaire à la demande de l’Agence régionale de Santé Rhône-Alpes montrent concrètement les effets de la pollution à court et à long terme à Valence et Saint-Etienne. La réduction de la pollution par l’ozone et les particules réduirait fortement les hospitalisations et les décès prématurés.
L’épisode de pollution qui a frappé récemment plusieurs secteurs de Rhône-Alpes a été l’occasion de rappeler l’impact sanitaire de la pollution de l’air, par les particules surtout,  sur la santé. Très souvent les données scientifiques résultent d’études épidémiologiques menées sur des cohortes  nombreuses, mais les évaluations locales sont plus rares.

En 2014, pour matérialiser ces hypothèses sur deux zones de manière chiffrée, l’ARS Rhône Alpes a demandé à la Cellule de l’Institut National de Veille Sanitaire en Région (Cire) Rhône Alpes pour mener une Evaluation des impacts sanitaires de la pollution atmosphérique urbaine pour les agglomérations de Valence (Drôme) et de Saint Etienne. Pour les deux agglomérations, l’étude a porté sur les années 2009 à 2011.
Pour Saint-Etienne, (33 communes, 400 000 habitants) le respect des valeurs « guide » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’ozone et les particules fines PM10 éviterait chaque année 13 décès et 46 hospitalisations pour causes respiratoires et cardiaques. A long terme le respect de la valeur guide de l’OMS pour les particules fines PM2,5  éviterait 200 décès par an soit un gain moyen de l’espérance de vie de 8 mois à l ’âge de 30 ans
Pour Valence (10 communes, 127 000 habitants) le respect des valeurs guide de l’OMS) pour l’ozone et les particules fines PM10 éviterait chaque année 4 décès et 10 hospitalisations pour causes respiratoires et cardiaques. A long terme le respect de la valeur guide de l’OMS pour les particules PM2,5  éviterait 55 décès évités par an soit un gain moyen de l’espérance de vie à 30 ans de 8 mois.
L‘Agence régionale de santé, rappelle que ces données ou plus localement au niveau régional convergent vers un même constat : les conséquences en termes de mortalité (décès prématurés) et de morbidité (pathologies respiratoires, pathologie cardio -vasculaire…) font de la pollution de l’air une des préoccupations premières de santé publique.

Une réduction globale de la pollution peut permettre un bénéfice sanitaire potentiel notable.  L’Agence régionale de Santé rappelle qu’il est essentiel de réduire la pollution de base liée notamment aux particules, pour améliorer la qualité et l’espérance de vie. Les résultats confirment l’intérêt d’actions locales pour réduire l’exposition à la pollution atmosphérique.

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